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Développement

L'Afrique, priorité de la solidarité française<br>

La zone de solidarité prioritaire de la coopération française étend à 55 pays, dont 44 en Afrique, le bénéfice d'un fonds spécialement identifié, destiné à financer des projets de développement dans les secteurs institutionnel, social, culturel et scientifique. En 2000, le fonds de solidarité prioritaire a consacré 1,1 milliards de francs à ces projets et autant sont prévus en 2001.
Le fonds de solidarité prioritaire a permis en 2000 le lancement de 179 projets et programmes de développement dans les 55 pays d'Afrique, Caraïbes, Pacifique et d'Asie du sud-est qui appartiennent, dans le cadre de la réforme de la coopération française en 1998, à la zone de solidarité prioritaire (ZSP). Cette zone comprend au Proche Orient: Liban, Territoires autonomes palestiniens. En Afrique du Nord : Algérie, Maroc, Tunisie. En Afrique sub-saharienne: Afrique du Sud, Angola, Bénin, Burkina-Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissao, Guinée-Equatoriale, Kenya, Libéria, Madagascar, Mali, Maurice, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, R.D. Congo, Rwanda, Sao-Tomé et Principe, Sénégal, Seychelles, Sierra Léone, Tanzanie, Tchad, Togo, Zimbabwe. En Asie: Cambodge, Laos, Vietnam. Aux Caraïbes et en Amérique latine: Cuba, Haïti, Petites Antilles, République dominicaine, Surinam. Dans le Pacifique: le Vanuatu.

Transparence dans l'attribution des crédits

Un montant de 1,1 milliards de francs est venu appuyer des projets aussi variés que la gestion urbaine au Bénin, la lutte contre le sida au Burundi ou la formation des enseignants au Laos. En présentant le bilan pour 2000 et les perspectives pour 2001, Charles Josselin, ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie a souligné la volonté de «transparence» dans l'attribution et la destination des crédits, dans un climat de suspicion sur les relations franco-africaines lié aux affaires politico-financières, dont l'affaire Elf et un présumé trafic d'armes avec l'Angola, actuellement en cours dans l'hexagone. Dans ce but, le site internet du ministère des Affaires étrangères rend publics tous les projets retenus avec leur financement, leur objectif et les institutions bénéficiaires.

En 2001, des financements du même ordre que l'année précédente viendront alimenter le fonds de solidarité prioritaire avec un accent mis tout particulièrement sur l'aide à la recherche au Sud et le développement culturel. L'attention sera également fixée sur la cohérence de l'aide française avec l'aide de l'Union européenne. Dans la définition de ses partenaires prioritaires la France maintien le lien privilégié avec le continent africain qui bénéficie de la moitié du total de l'aide bilatérale française. Même si, comme le rappelle Charles Josselin, elle déborde désormais largement le traditionnel pré-carré francophone.

Pour en savoir plus



par Francine  Quentin

Article publié le 15/02/2001