Culture
Le monde à l'affiche
La cinquième édition du Festival de l'Imaginaire a ouvert ses portes vendredi à Paris. Elle démarre avec le spectacle des marionnettistes nigérians «kwagh hir». Jusqu'au 7 avril, le festival propose du théâtre, de la danse, des chants du Japon, Sri Lanka, d'Inde et de Corée entre autres.
Organisée par la Maison des cultures du Monde, cette édition ouvre une fois encore grand la porte aux créations venues de lointains horizons. C'est l'Afrique qui donne le coup d'envoi de festivités avec le Nigéria et les marionnettes du «kwagh hir».
L'Asie sera à l'honneur avec les danses rituelles du Sri Lanka. Le Japon présente pour la première fois en Europe un spectacle originaire de l'île de Kyushu, le «Tsukushi Maï». C'est une danse d'origine noble qui serait tombée dans les oubliettes avant d'être remise au goût du jour. Autre spectacle japonais, «Tzigane Japan».
L'Inde propose le «Mudhiyettu», le «plus ancien des drames dansés du Kerala», Etat du sud de l'Inde au théâtre équestre Zingaro. Ce spectacle retrace un épisode de la vie de la déesse Kali, représentation d'un combat titanesque entre le Bien et le Mal. Le «Mudhiyettu» se déroule en plusieurs étapes, avec le traçage du kolam. Les acteurs dessinent sur le sol un dessin géant coloré avec des poudres végétales. La séance de maquillage est elle aussi empreinte d'un grand rituel. De son côté, la Corée présente «La nuit du P'ansori», une soirée de chant avec une seule voix, celle de Jeon Jeong Min pour deux récits complets de P'ansori.
Intense printemps
Dans un tout autre registre, place aux blues avec une programmation méconnue et venue des Etats-Unis. «Bluegrass» avec the Del Mc Coury Band, originaire du sud-est des Etats-Unis et «Barbershop singing» avec le groupe Platinum dont c'est la première production en France. Ce sont des chants a cappela qui ont vu le jour au début du siècle lorsque les Noirs américains se retrouvaient chez le barbier. Ce mouvement musical sera plus tard repris par les Blancs.
A noter encore en provenance de Syrie, la « Cérémonie soufie d'Alep » ou encore «Jahar, rituel thérapeutique d'Ouzbékistan» avec des prières et des incantations ancestrales. Ce concert sera suivi de la projection du film «Les mystères de l'Asie centrale», de Jacques Debs. La Tunisie est également à l'affiche avec «Stambali», une £uvre de rite de possession.
Enfin, l'Europe centrale n'est pas en reste avec les «Chants de femmes de nedelino», de Bulgarie, et le «Ch£ur des églises de Hvar» de Croatie. Cette année encore la programmation est riche et le printemps à venir sµannonce intense.
Le programme du festival de l'imaginaire
L'Asie sera à l'honneur avec les danses rituelles du Sri Lanka. Le Japon présente pour la première fois en Europe un spectacle originaire de l'île de Kyushu, le «Tsukushi Maï». C'est une danse d'origine noble qui serait tombée dans les oubliettes avant d'être remise au goût du jour. Autre spectacle japonais, «Tzigane Japan».
L'Inde propose le «Mudhiyettu», le «plus ancien des drames dansés du Kerala», Etat du sud de l'Inde au théâtre équestre Zingaro. Ce spectacle retrace un épisode de la vie de la déesse Kali, représentation d'un combat titanesque entre le Bien et le Mal. Le «Mudhiyettu» se déroule en plusieurs étapes, avec le traçage du kolam. Les acteurs dessinent sur le sol un dessin géant coloré avec des poudres végétales. La séance de maquillage est elle aussi empreinte d'un grand rituel. De son côté, la Corée présente «La nuit du P'ansori», une soirée de chant avec une seule voix, celle de Jeon Jeong Min pour deux récits complets de P'ansori.
Intense printemps
Dans un tout autre registre, place aux blues avec une programmation méconnue et venue des Etats-Unis. «Bluegrass» avec the Del Mc Coury Band, originaire du sud-est des Etats-Unis et «Barbershop singing» avec le groupe Platinum dont c'est la première production en France. Ce sont des chants a cappela qui ont vu le jour au début du siècle lorsque les Noirs américains se retrouvaient chez le barbier. Ce mouvement musical sera plus tard repris par les Blancs.
A noter encore en provenance de Syrie, la « Cérémonie soufie d'Alep » ou encore «Jahar, rituel thérapeutique d'Ouzbékistan» avec des prières et des incantations ancestrales. Ce concert sera suivi de la projection du film «Les mystères de l'Asie centrale», de Jacques Debs. La Tunisie est également à l'affiche avec «Stambali», une £uvre de rite de possession.
Enfin, l'Europe centrale n'est pas en reste avec les «Chants de femmes de nedelino», de Bulgarie, et le «Ch£ur des églises de Hvar» de Croatie. Cette année encore la programmation est riche et le printemps à venir sµannonce intense.
Le programme du festival de l'imaginaire
par Sylvie Berruet
Article publié le 03/03/2001