Fracture numérique
Internet pour les plus démunis en France
Réduire le fossé numérique en France, tel est l'objectif avoué du gouvernement français qui a annoncé récemment un certain nombre de mesures.
Les nouvelles technologies ne doivent pas créer de nouvelles exclusions. Lionel Jospin a fait depuis le 10 juillet 2000 ûdate du dernier Comité interministériel sur la société de l'information- de l'accessibilité pour tous à l'Internet une priorité de l'action gouvernementale. «Je ne veux pas qu'ayant subi de plein fouet la crise économique et sociale, les habitants des quartiers populaires soient exclus de fait de l'accès aux nouvelles technologies», a déclaré le 10 juillet 2001 le ministre de la Ville, Claude Bartolone, lors du dernier Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire. Une enveloppe de 50 millions de francs sera ainsi débloquée pour la création en 2001 de 1000 espaces publics d'accès à Internet dans les quartiers populaires.
Dans son plan, le gouvernement prévoit la mise en place d'ici 2003 de 7000 espaces publics numériques (EPN) permettant un accès gratuit à Internet (agences locales pour l'emploi, bibliothèques publiques, centres d'informations jeunes, maisons de quartier ). Près de 2000 EPN ont déjà été recensés en France. Offrir un accès au Net à toutes les populations passe également par des projets éducatifs. Le développement d'un campus numérique et la création d'une troisième école de l'Internet spécialisée dans les métiers du textile et de la mode à Roubaix figurent donc à l'ordre du jour.
La démocratie numérique est en marche
L'Internet pour tous, c'est au fond l'Internet par tous. La VECAM (Veille Européenne et Citoyenne sur les Autoroutes de l'information et le Multimédia) fait partie de ces associations qui travaillent dans les quartiers populaires pour y faire entrer Internet. Un des projets de la VECAM, «Fragments du monde» relie des communautés des jeunes dans des pays francophones. Ces jeunes pour la plupart en difficulté travaillent ensemble et à distance à la construction d'un site et d'un cédérom autour de la place publique-symbole qui est leur quartier, leur ville, leur village.
Ce n'est pas la technologie pour la technologie, mais l'outil Internet en tant que vecteur de lien social. C'est souvent à l'échelle locale que se joue l'accessibilité. Des expériences sont menées un peu partout dans l'hexagone. Au coeur de ce programme destiné à faire entrer Internet dans les quartiers populaires, la troisième édition du concours «Villes Internet» doit décerner le 11 octobre prochain le «label Internet», qui récompense les villes promouvant l'accès du public au réseau.
Dans son plan, le gouvernement prévoit la mise en place d'ici 2003 de 7000 espaces publics numériques (EPN) permettant un accès gratuit à Internet (agences locales pour l'emploi, bibliothèques publiques, centres d'informations jeunes, maisons de quartier ). Près de 2000 EPN ont déjà été recensés en France. Offrir un accès au Net à toutes les populations passe également par des projets éducatifs. Le développement d'un campus numérique et la création d'une troisième école de l'Internet spécialisée dans les métiers du textile et de la mode à Roubaix figurent donc à l'ordre du jour.
La démocratie numérique est en marche
L'Internet pour tous, c'est au fond l'Internet par tous. La VECAM (Veille Européenne et Citoyenne sur les Autoroutes de l'information et le Multimédia) fait partie de ces associations qui travaillent dans les quartiers populaires pour y faire entrer Internet. Un des projets de la VECAM, «Fragments du monde» relie des communautés des jeunes dans des pays francophones. Ces jeunes pour la plupart en difficulté travaillent ensemble et à distance à la construction d'un site et d'un cédérom autour de la place publique-symbole qui est leur quartier, leur ville, leur village.
Ce n'est pas la technologie pour la technologie, mais l'outil Internet en tant que vecteur de lien social. C'est souvent à l'échelle locale que se joue l'accessibilité. Des expériences sont menées un peu partout dans l'hexagone. Au coeur de ce programme destiné à faire entrer Internet dans les quartiers populaires, la troisième édition du concours «Villes Internet» doit décerner le 11 octobre prochain le «label Internet», qui récompense les villes promouvant l'accès du public au réseau.
par Myriam Berber
Article publié le 19/07/2001
