Attentats
Les Etats-Unis frappés au coeur
Près de 7 heures après la vague d'attentats la plus spectaculaire, et sans doute la plus meurtrière de tous les temps, aucun bilan n'était disponible. Le bilan sera «terrible» s'est contenté de dire le maire de New York, Rudolph Giuliani. Une «tragédie nationale» a estimé le président George W. Bush alors que nombre de commentateurs parlent «d'acte de guerre».
Au moment où commençait la journée de travail dans les bureaux, deux avions ont percuté, à 18 minutes d'intervalle, les tours jumelles du World Trade Center à New York. Immédiatement des explosions, peu après 9 heures locales, ont déclenché un énorme incendie dans les derniers étages des tours où travaillent 42 000 personnes. L'un des appareils était un Boeing 767 de la compagnie American Airlines, détourné après son décollage de Boston, avec à son bord jusqu'à 158 passagers. L'autre était un Boeing 737 de la compagnie United Airlines. Les autorités de l'aviation civile ont aussitôt interrompu tous les vols commerciaux. L'une après l'autre, les deux tours du World Trade Center, qui a déjà l'objet d'un attentat en février 1993, se sont effondrées du haut de leurs 110 étages.
Les regards se tournent vers Oussama ben Laden
Peu après ces premières attaques, un avion s'est écrasé près du Pentagone, le ministère américain de la Défense à Washington, suivi d'une explosion qui a fait sept blessés et entraîné l'évacuation de tous les bâtiments publics importants : Maison Blanche, Pentagone, département d'Etat (Affaires étrangères) et le siège des Nations Unies à New York. Une voiture piégée a également explosé au département d'Etat. Peu après, un quatrième avion, assurant la liaison Chicago-New York, s'est écrasé aux alentours de Pittsburgh en Pennsylvanie.
Après cette série d'attentats, une revendication du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP) a été reçue par une télévision d'Abou Dhabi. Elle a été formellement démentie par cette organisation. Néanmoins la plupart des regards se tournent vers le Proche-Orient à la recherche des auteurs de cette attaque et notamment vers le milliardaire saoudien Oussama Ben Laden. L'homme vit caché en Afghanistan et il est le commanditaire présumé de l'attentat qui avait déjà visé le World Trade Center en 1993, ainsi que les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya en 1998.
De nombreux chefs d'Etat et de gouvernement ont manifesté leur horreur et leur indignation dans les heures qui ont suivi l'annonce des attentats.
Renseignement téléphoniques
Le ministère des Affaires étrangères français a ouvert une cellule de crise et un numéro d'information du public: 01 45 55 80 00
United Airlines a mis en service un numéro de téléphone spécial à Paris: 01 69 19 96 59.
Air France a mis en place un numéro vert (gratuit): 0800 800 812.
Au moment où commençait la journée de travail dans les bureaux, deux avions ont percuté, à 18 minutes d'intervalle, les tours jumelles du World Trade Center à New York. Immédiatement des explosions, peu après 9 heures locales, ont déclenché un énorme incendie dans les derniers étages des tours où travaillent 42 000 personnes. L'un des appareils était un Boeing 767 de la compagnie American Airlines, détourné après son décollage de Boston, avec à son bord jusqu'à 158 passagers. L'autre était un Boeing 737 de la compagnie United Airlines. Les autorités de l'aviation civile ont aussitôt interrompu tous les vols commerciaux. L'une après l'autre, les deux tours du World Trade Center, qui a déjà l'objet d'un attentat en février 1993, se sont effondrées du haut de leurs 110 étages.
Les regards se tournent vers Oussama ben Laden
Peu après ces premières attaques, un avion s'est écrasé près du Pentagone, le ministère américain de la Défense à Washington, suivi d'une explosion qui a fait sept blessés et entraîné l'évacuation de tous les bâtiments publics importants : Maison Blanche, Pentagone, département d'Etat (Affaires étrangères) et le siège des Nations Unies à New York. Une voiture piégée a également explosé au département d'Etat. Peu après, un quatrième avion, assurant la liaison Chicago-New York, s'est écrasé aux alentours de Pittsburgh en Pennsylvanie.
Après cette série d'attentats, une revendication du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP) a été reçue par une télévision d'Abou Dhabi. Elle a été formellement démentie par cette organisation. Néanmoins la plupart des regards se tournent vers le Proche-Orient à la recherche des auteurs de cette attaque et notamment vers le milliardaire saoudien Oussama Ben Laden. L'homme vit caché en Afghanistan et il est le commanditaire présumé de l'attentat qui avait déjà visé le World Trade Center en 1993, ainsi que les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya en 1998.
De nombreux chefs d'Etat et de gouvernement ont manifesté leur horreur et leur indignation dans les heures qui ont suivi l'annonce des attentats.
Renseignement téléphoniques
Le ministère des Affaires étrangères français a ouvert une cellule de crise et un numéro d'information du public: 01 45 55 80 00
United Airlines a mis en service un numéro de téléphone spécial à Paris: 01 69 19 96 59.
Air France a mis en place un numéro vert (gratuit): 0800 800 812.
par Francine Quentin
Article publié le 11/09/2001