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Surveillance

La multiplication des «little Brothers»

Différentes agressions ont incité la direction du lycée Saint James de Neuilly-sur-Seine à doter ses parties extérieures d’un système de vidéosurveillance. Cet équipement technologique devrait permettre de repérer les délinquants. C'est la technologie de la société Alvarion qui a été choisie pour transmettre les images.
RFI : En quoi consiste le dispositif?

Patrick Boucharinc :
C’est une solution de vidéosurveillance par transmission radio. Il s'agit de surveiller les parties extérieures du lycée où des problèmes d'insécurité sont apparus. Le dispositif s’appuie sur un système de cinq caméras intelligentes réparties sur l'ensemble du site de l'établissement à des endroits stratégiques. Les images sont transférées sur alerte ou sur demande par ligne spécialisée sur un réseau central du conseil général des Hauts-de-Seine où elles sont analysées.
Les caméras sont reliées sur le site de l'établissement scolaire par des liaisons radio sans fil. Dans ce type d'installation, la solution radio permet un déploiement rapide et mobile des caméras, ce qui représente un avantage pour les applications de vidéosurveillance. La technologie sans fil permet également d'économiser des frais d'infrastructures inhérents à un câblage filaire. Autre avantage et non des moindres : la radio permet de couvrir un site de plusieurs centaines de mètres voire quelques kilomètres avec des débits élevés (plusieurs Mégabits par seconde) en conservant la qualité et la fluidité des images vidéo.

RFI : Qui gère cette vidéosurveillance ?

Patrick Boucharinc :
C’est un projet-pilote du conseil général des Hauts-de-Seine. C’est donc le poste de sécurité du conseil via un serveur qui gère cette vidéosurveillance et visualise les images. Pour ce faire, le conseil général a obtenu l’autorisation de la préfecture.

RFI : La vidéosurveillance prolifère. Après les banques et les commerces, les stades, les hôpitaux, la RATP, les musées font désormais appel à des équipements de vidéosurveillance. La France est-elle en train de suivre le modèle anglo-saxon ?

Patrick Boucharinc :
La demande sur ce type d'application est importante et pas seulement limitée aux établissements scolaires. On peut effectivement penser aux collectivités locales, centres commerciaux, zones industrielles et tous lieux étendues à partir du moment où les autorisations ont été données en concertation avec les différents intervenants comme cela fut le cas au lycée ST James. Ce marché en pleine développement représente certainement des sommes importantes dans les mois et années à venir mais justifié aujourd'hui de la part des donneurs d'ordre par le thème de l'insécurité croissante.




par Propos recueillis par Myriam  Berber

Article publié le 26/12/2001