JO d''hiver
Le Sénégal privé de participation
La nouvelle réglementation olympique empêche le skieur sénégalais Lamine Gueye de participer aux JO de Salt Lake City. Gueye n’est pas content, et le fait savoir.
Inégaux devant l'olympisme. C'est, en résumé, ce que pense Lamine Gueye. Le skieur sénégalais est privé de Jeux olympiques. La faute en revient aux règlements du CIO.
Universalité ou rentabilité ?
Jusqu'aux Jeux d'hiver d'Albertville, en 1992, toutes les nations pouvaient envoyer jusqu'à quatre athlètes pour participer à chaque épreuve de ski alpin. Depuis, les règles ont évolué. Les candidats aux Jeux doivent se soumettre à des épreuves pré-olympiques. Du moins, quand c'est possible, puisqu'en l'occurrence, Lamine Gueye n'a pas pu le faire. Les descentes organisées pour les qualifications ont été annulées.
Gueye se retrouve donc hors-jeu. Mais il ne lâche pas prise. Il a décidé d'écrire directement au président du CIO, le Belge Jacques Rogge. Dans sa lettre, Lamine Gueye dénonce la politique visant, selon lui, à écarter toute présence d'athlètes africains lors des olympiades d'hiver.
Il suggère également à Jacques Rogge de remplacer dans la charte olympique le mot «universalité» par celui de «rentabilité».
Lamine Gueye est soutenu dans sa démarche par le président sénégalais Abdoulaye Wade, qui a lui aussi envoyé une lettre à Jacques Rogge
Universalité ou rentabilité ?
Jusqu'aux Jeux d'hiver d'Albertville, en 1992, toutes les nations pouvaient envoyer jusqu'à quatre athlètes pour participer à chaque épreuve de ski alpin. Depuis, les règles ont évolué. Les candidats aux Jeux doivent se soumettre à des épreuves pré-olympiques. Du moins, quand c'est possible, puisqu'en l'occurrence, Lamine Gueye n'a pas pu le faire. Les descentes organisées pour les qualifications ont été annulées.
Gueye se retrouve donc hors-jeu. Mais il ne lâche pas prise. Il a décidé d'écrire directement au président du CIO, le Belge Jacques Rogge. Dans sa lettre, Lamine Gueye dénonce la politique visant, selon lui, à écarter toute présence d'athlètes africains lors des olympiades d'hiver.
Il suggère également à Jacques Rogge de remplacer dans la charte olympique le mot «universalité» par celui de «rentabilité».
Lamine Gueye est soutenu dans sa démarche par le président sénégalais Abdoulaye Wade, qui a lui aussi envoyé une lettre à Jacques Rogge
par Julien Brun
Article publié le 06/02/2002
