Nucléaire
Nouvelles plaintes de malades français après Tchernobyl
Alors que l'on commémore aujourd'hui le seizième anniversaire de l'explosion de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, la plus grosse catastrophe nucléaire de l'histoire, deux cents nouvelles plaintes pour empoisonnement viennent d'être déposées en France par l’avocat de l’Association française des malades de la thyroïde. Ce qui porte le nombre total de plaignants à 400. Les premières plaintes avaient été déposées en France en mars 2001 et avaient donné lieu à l’ouverture d’une information judiciaire contre X.
Les malades, qui souffrent aujourd’hui notamment de cancers et de goitres, sont convaincus d’avoir été contaminés à la suite de l’explosion du réacteur de Tchernobyl dont les conséquences sur le territoire ont été, d’après eux, minimisées. On a, en effet, noté des niveaux de radioactivité élevés dans l’Est de la France et en Corse après la catastrophe. Ils estiment que les autorités française de l’époque n'ont pas pris toutes les mesures pour assurer l’information et la prévention nécessaires alors que rien ne pouvait certifier que la propagation d’un nuage radioactif épargnerait l’Hexagone. D’ailleurs, dans les pays voisins de la France, des dispositions avaient été prises pour interdire la consommation de légumes verts et de lait pour les enfants et les femmes enceintes en vertu du principe de précaution.
Marina Mielczarek revient sur les ratés de la gestion de cette crise par le gouvernement français et donne la parole aux malades. Elle interroge aussi Roland Desbordes de la Criirad, la commission indépendante sur la radioactivité, qui explique comment l’absence de prise en compte du danger a eu des conséquences sur la santé de nombreuses personnes.
Ecouter également:
Chantal Loire, coprésidente de l'Association française des malades de la thyroïde (Invitée de 24 heures en France, Christophe Godineau, 26/04/2002).
Les malades, qui souffrent aujourd’hui notamment de cancers et de goitres, sont convaincus d’avoir été contaminés à la suite de l’explosion du réacteur de Tchernobyl dont les conséquences sur le territoire ont été, d’après eux, minimisées. On a, en effet, noté des niveaux de radioactivité élevés dans l’Est de la France et en Corse après la catastrophe. Ils estiment que les autorités française de l’époque n'ont pas pris toutes les mesures pour assurer l’information et la prévention nécessaires alors que rien ne pouvait certifier que la propagation d’un nuage radioactif épargnerait l’Hexagone. D’ailleurs, dans les pays voisins de la France, des dispositions avaient été prises pour interdire la consommation de légumes verts et de lait pour les enfants et les femmes enceintes en vertu du principe de précaution.
Marina Mielczarek revient sur les ratés de la gestion de cette crise par le gouvernement français et donne la parole aux malades. Elle interroge aussi Roland Desbordes de la Criirad, la commission indépendante sur la radioactivité, qui explique comment l’absence de prise en compte du danger a eu des conséquences sur la santé de nombreuses personnes.
Ecouter également:
Chantal Loire, coprésidente de l'Association française des malades de la thyroïde (Invitée de 24 heures en France, Christophe Godineau, 26/04/2002).
Article publié le 26/04/2002 Dernière mise à jour le 06/09/2005 à 10:12 TU