Colombie
Trois questions à Alvaro Uribe Velez
Le candidat à la présidentielle colombienne, Alvaro Uribe Velez, grand favori dans les sondages est interrogé par Auxilio Alcantar, de la rédaction Amérique latine de RFI. Traduction de Béatrice Leveillé.
Auxilio Alcantar : Comment allez vous vous attaquer au problème des Farc ?
Alvaro Uribe Velez : Ce n'est pas facile mais il faut un gouvernement qui a la détermination et la capacité de les vaincre. A ce moment là, ils vont commencer à réfléchir sérieusement à la nécessité de prendre le chemin du dialogue et de la négociation et cela nous conduira à un accord définitif. La négociation est nécessaire, mais la priorité c'est l'autorité.
A.A : Il y a eu une polémique sur vos liens avec les paramilitaires qu'en pensez vous et quels sont vos projets en ce qui les concernent ?
A.U.V : Je les assimile aux autres groupes violents colombiens qui font tous les mêmes dégâts en s'attaquant à la population et en la détruisant. La politique de sécurité de mon
gouvernement aura pour but de protéger tous les citoyens, du chef d'entreprises à l'ouvrier , du syndicaliste au journaliste au maître d'école. Bref, à toute la société colombienne. C'est cette idée d'une protection apportée à tous les Colombiens, je l'ai définie comme une conception de sécurité démocratique, une sécurité pour tous. Pour y arriver il faut ralentir les activités des groupes armées irréguliers qui s'attaquent à la population, les guérilleros comme les paramilitaires.
A.A: En matière économique, quels sont vos projets ?
A.U.V : La Colombie a le taux de chômage le plus élevé d'Amérique latine et le niveau de violence le plus élevé du monde. Il faut faire un gros effort pour lutter contre le chômage et permettre ainsi à l'économie de croître et de se développer. Il faut également que les investisseurs aient confiance. Cette confiance dépend du contexte macroéconomique et il faut que les règles du jeu soient claires et stables et que l'Etat intervienne pour maintenir l'ordre public. Si on kidnappe les gens ils ne viendront pas investir en Colombie.
Alvaro Uribe Velez : Ce n'est pas facile mais il faut un gouvernement qui a la détermination et la capacité de les vaincre. A ce moment là, ils vont commencer à réfléchir sérieusement à la nécessité de prendre le chemin du dialogue et de la négociation et cela nous conduira à un accord définitif. La négociation est nécessaire, mais la priorité c'est l'autorité.
A.A : Il y a eu une polémique sur vos liens avec les paramilitaires qu'en pensez vous et quels sont vos projets en ce qui les concernent ?
A.U.V : Je les assimile aux autres groupes violents colombiens qui font tous les mêmes dégâts en s'attaquant à la population et en la détruisant. La politique de sécurité de mon
gouvernement aura pour but de protéger tous les citoyens, du chef d'entreprises à l'ouvrier , du syndicaliste au journaliste au maître d'école. Bref, à toute la société colombienne. C'est cette idée d'une protection apportée à tous les Colombiens, je l'ai définie comme une conception de sécurité démocratique, une sécurité pour tous. Pour y arriver il faut ralentir les activités des groupes armées irréguliers qui s'attaquent à la population, les guérilleros comme les paramilitaires.
A.A: En matière économique, quels sont vos projets ?
A.U.V : La Colombie a le taux de chômage le plus élevé d'Amérique latine et le niveau de violence le plus élevé du monde. Il faut faire un gros effort pour lutter contre le chômage et permettre ainsi à l'économie de croître et de se développer. Il faut également que les investisseurs aient confiance. Cette confiance dépend du contexte macroéconomique et il faut que les règles du jeu soient claires et stables et que l'Etat intervienne pour maintenir l'ordre public. Si on kidnappe les gens ils ne viendront pas investir en Colombie.
par Propos recueillis par Auxilio Alcantar
Article publié le 25/05/2002