Audiovisuel
TNT : un dossier explosif
Le CSA commence ce lundi à auditionner les 65 candidats à un canal de la télévision numérique terrestre (TNT), dont le lancement est prévu à la fin de cette année. Un collectif de chaînes privées, producteurs et réalisateurs s’inquiète des conséquences de l’apparition de nouvelles chaînes et demande la suspension du processus.
Au moment où le CSA ouvre sa session d’auditions sur la télévision numérique terrestre, (TNT) qui va permettre de recevoir 33 chaînes supplémentaires, dont quinze gratuites, l’heure est à la mobilisation. Un front commun s’est constitué pour repousser la mise en place du projet de télévision numérique terrestre. On y trouve notamment les trois plus grandes chaînes privées françaises TF1, M6, Canal+, l'Union des producteurs de films (UPF), le Syndicat des producteurs indépendants (SPI), la Société civile des auteurs, réalisateurs et producteurs (ARP), la société des réalisateurs de films (SRF) et la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD).
Dans un communiqué commun publié ce lundi, les signataires ne cachent pas leurs préoccupation face à ce nouveau mode de diffusion qui va compléter les grandes chaînes généralistes et les systèmes de diffusion par câbles et par satellites. Parmi les arguments avancés: les révisions à la baisse de la viabilité financière de la télévision payante hertzienne. Avec une grande inconnue: l’équation économique. De gros investissements sans vraie visibilité surtout pour ceux qui ont investi dans le câble et le satellite. Très déterminés, ils demandent que le processus de la TNT «soit suspendu jusqu'à ce que l'ensemble du paysage audiovisuel français soit stabilisé» et que «la viabilité économique de la TNT soit vérifiée, ses ressources financières assurées et le financement de la création garanti».
La TNT devant le CSA
Un dossier qui a déjà profité d’un temps de réflexion. En effet, le CSA cédé aux instances du nouveau ministre de la Culture et de la Communication, Jean-Jacques Aillagon et a décidé de repousser de fin juillet à fin octobre le choix des chaînes de la TNT. La nécessité d’un temps de réflexion évoqué par M. Aillagon à son entrée en fonction, n’a entravé en rien le déroulement du processus mis en route par le CSA.
Si les puissants lobbyistes TF1 et M6 s’opposent au projet, ils ont malgré tout déposé des candidatures pour leurs chaînes comme d’autres opérateurs. Au total, 65 candidatures pour 22 places disponibles (huit étant déjà réservées au service public et trois aux chaînes locales). Parmi les candidats en lice: les opérateurs TF1, M6, Canal+ et France Télévision mais également les groupes Pathé, AB, Amaury, Lagardère et TPS. C’est TMC du groupe Pathé qui a donné, ce lundi, le coup d’envoi aux auditions. 64 autres délégations se succéderont d’ici au premier juillet devant le CSA. Une demi-heure pour chacun des dossiers. Les neufs sages doivent désigner les bénéficiaires des fréquences avant la fin du mois d’octobre.
Dans un communiqué commun publié ce lundi, les signataires ne cachent pas leurs préoccupation face à ce nouveau mode de diffusion qui va compléter les grandes chaînes généralistes et les systèmes de diffusion par câbles et par satellites. Parmi les arguments avancés: les révisions à la baisse de la viabilité financière de la télévision payante hertzienne. Avec une grande inconnue: l’équation économique. De gros investissements sans vraie visibilité surtout pour ceux qui ont investi dans le câble et le satellite. Très déterminés, ils demandent que le processus de la TNT «soit suspendu jusqu'à ce que l'ensemble du paysage audiovisuel français soit stabilisé» et que «la viabilité économique de la TNT soit vérifiée, ses ressources financières assurées et le financement de la création garanti».
La TNT devant le CSA
Un dossier qui a déjà profité d’un temps de réflexion. En effet, le CSA cédé aux instances du nouveau ministre de la Culture et de la Communication, Jean-Jacques Aillagon et a décidé de repousser de fin juillet à fin octobre le choix des chaînes de la TNT. La nécessité d’un temps de réflexion évoqué par M. Aillagon à son entrée en fonction, n’a entravé en rien le déroulement du processus mis en route par le CSA.
Si les puissants lobbyistes TF1 et M6 s’opposent au projet, ils ont malgré tout déposé des candidatures pour leurs chaînes comme d’autres opérateurs. Au total, 65 candidatures pour 22 places disponibles (huit étant déjà réservées au service public et trois aux chaînes locales). Parmi les candidats en lice: les opérateurs TF1, M6, Canal+ et France Télévision mais également les groupes Pathé, AB, Amaury, Lagardère et TPS. C’est TMC du groupe Pathé qui a donné, ce lundi, le coup d’envoi aux auditions. 64 autres délégations se succéderont d’ici au premier juillet devant le CSA. Une demi-heure pour chacun des dossiers. Les neufs sages doivent désigner les bénéficiaires des fréquences avant la fin du mois d’octobre.
par Myriam Berber
Article publié le 17/06/2002