Proche-Orient
L’Autorité palestinienne présente ses réformes
L’Autorité palestinienne défend pendant deux jours à Paris le programme de réformes politiques et économiques engagé pour répondre aux demandes de la communauté internationale.
Une réunion de travail du quartette sur le Proche-Orient qui associe les Etats-Unis, l'Union européenne, l'ONU et la Russie se tient actuellement à Paris. Une réunion qui se déroule en présence d'une délégation israélienne et de représentants des principaux donateurs de l'Autorité palestinienne: Norvège, Japon, Banque Mondiale et FMI. Il s'agit de faire le point sur le programme de réformes politiques et économiques engagé par l'Autorité palestinienne, à la demande de la communauté internationale.
Sous la pression des Etats-Unis et de l'Union européenne notamment, l'Autorité palestinienne avait annoncé en juin dernier un programme de réformes sur cent jours devant précéder la tenue d'élections en Cisjordanie et dans la bande de Gaza prévues en janvier prochain. La réunion de Paris a pour objectif d'établir une feuille de route pour la mise en oeuvre de ce programme.
Ce programme porte essentiellement sur la transparence de l'utilisation des fonds accordés à l'Autorité palestinienne et il conditionnent l'octroi de nouvelles aides notamment de l'Union européenne.
600 millions de dollars bloqués par Israël
Ce plan de reforme est déjà bien engagé. Dès la fin du mois de juin, Yasser Arafat a nommé Salam Fayad , au poste clé de ministre des finances. Chargé de tenir les cordons de la bourse cet ancien responsable du FMI dans les Territoires palestiniens, vient de créer un fonds d'investissement, un compte unique placé sous son autorité où seront centralisés tous les revenus de l'Autorité palestinienne. Il est également prévu de développer un système d'audit dans tous les ministères, en nommant des contrôleurs financiers, et de vérifier toutes les dépenses des différents services administratifs.
La poursuite de l'occupation israélienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, ne facilite pas la mise en place des réformes, mais l'Autorité palestinienne espère que ces premières mesures lui permettront d'obtenir non seulement de nouvelles aides internationales mais surtout la restitution par Israël de quelques 600 millions de dollars correspondant à la TVA et aux droits de douane prélevés sur les marchandises destinées à la Cisjordanie et à la bande de Gaza. Des taxes qui représentent environ 70 % du budget palestinien.
En signe de bonne volonté après la nomination de Salam Fayad, l'Etat hébreu a débloqué une trentaine de millions de dollars à l'Autorité palestinienne, mais on est encore loin du compte. Et sans la restitutions de ces fonds, l'Autorité palestinienne n'aura pas d'autre choix que de continuer à faire appel à l'Union européenne et au pays arabes du Golfe pour verser les salaires de ses 123000 fonctionnaires.
Sous la pression des Etats-Unis et de l'Union européenne notamment, l'Autorité palestinienne avait annoncé en juin dernier un programme de réformes sur cent jours devant précéder la tenue d'élections en Cisjordanie et dans la bande de Gaza prévues en janvier prochain. La réunion de Paris a pour objectif d'établir une feuille de route pour la mise en oeuvre de ce programme.
Ce programme porte essentiellement sur la transparence de l'utilisation des fonds accordés à l'Autorité palestinienne et il conditionnent l'octroi de nouvelles aides notamment de l'Union européenne.
600 millions de dollars bloqués par Israël
Ce plan de reforme est déjà bien engagé. Dès la fin du mois de juin, Yasser Arafat a nommé Salam Fayad , au poste clé de ministre des finances. Chargé de tenir les cordons de la bourse cet ancien responsable du FMI dans les Territoires palestiniens, vient de créer un fonds d'investissement, un compte unique placé sous son autorité où seront centralisés tous les revenus de l'Autorité palestinienne. Il est également prévu de développer un système d'audit dans tous les ministères, en nommant des contrôleurs financiers, et de vérifier toutes les dépenses des différents services administratifs.
La poursuite de l'occupation israélienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, ne facilite pas la mise en place des réformes, mais l'Autorité palestinienne espère que ces premières mesures lui permettront d'obtenir non seulement de nouvelles aides internationales mais surtout la restitution par Israël de quelques 600 millions de dollars correspondant à la TVA et aux droits de douane prélevés sur les marchandises destinées à la Cisjordanie et à la bande de Gaza. Des taxes qui représentent environ 70 % du budget palestinien.
En signe de bonne volonté après la nomination de Salam Fayad, l'Etat hébreu a débloqué une trentaine de millions de dollars à l'Autorité palestinienne, mais on est encore loin du compte. Et sans la restitutions de ces fonds, l'Autorité palestinienne n'aura pas d'autre choix que de continuer à faire appel à l'Union européenne et au pays arabes du Golfe pour verser les salaires de ses 123000 fonctionnaires.
par Jean-Marie Coat
Article publié le 23/08/2002