Informatique
Mac et Unix enfin mariés
Le dernier système d’exploitation d’Apple: Mac OS X v10.2 semble démontrer que la Pomme est au mieux de sa forme, avec de beaux restes et de beaux projets. Original à plus d’un titre, cet environnement bureautique s’appuie sur les travaux venus des logiciels libres: l’Open Source.
Le secteur de l’éducation a toujours été un domaine de prédilection pour Apple. Après les Américains, c’est au tour des enseignants européens de bénéficier du dernier opus de Macintosh. L’opération qui a débuté à la mi-janvier devrait durer jusqu’au 31 mars prochain. N’oublions pas que majoritairement les gens installent chez eux le même système qu’ils ont au travail ou que leur enfant utilise à l’école.
L’occasion de revenir sur le dernier né des laboratoires d’Apple : Mac OS X v10.2 aussi connu sous le nom de «Jaguar». Depuis sa sortie en août dernier, le succès ne s’est pas démenti pour ce système d’exploitation (280 000 unités vendues depuis son lancement) qui est le fruit d’une ingénierie de pointe. En effet, Mac OS X v10.2 est un environnement bureautique construit au-dessus d’Unix, qui est l’aboutissement de 30 ans de recherche et développement. En effet, Mac OS X v10.2 combine la puissance et la stabilité d’Unix à la simplicité d’utilisation du Mac.
Quelques explications s’imposent donc. Et c’est Tim O’Reilly, le président de la célèbre maison d’édition informatique O’Reilly qui s’y colle. Selon lui, «ce système marie les années d’expérience d’Apple en matière d’interface utilisateur et l’architecture ouverte et modulaire d’Unix, idéal pour accueillir le meilleur du logiciel libre». La clé de voûte de Mac OS X v10.2, c’est Unix : un système non propriétaire multiutilisateurs et multitâches dont le code source est public (c'est-à-dire accessible à tous) et disponible gratuitement. Les 500 premières entreprises dans le monde, les administrations et les universités, toutes font pour la plupart confiance à Unix pour leurs applications critiques.
Une plus grande gourmandise de mémoire et de puissance
De l’avis de nombreux spécialistes, le dernier rejeton de la famille Mac est une révolution, car il est un signe de l’engagement concret d’Apple en faveur de l’informatique libre comme l’explique Tim O’Reilly : «Jusqu’ici synonyme d’architecture fermée, résolument propriétaire. Apple se rallie aujourd’hui au mouvement Open Source en lançant Mac OS X, système ouvert et partagé. Ce nouveau système repose en effet sur un noyau Unix, développé à partir des logiciels libres FreeBSD, BSDlite. Dans le même ordre d’esprit, Mac OS X intègre un serveur Web sous licence libre: le très populaire serveur Apache».
Selon les propres termes de Tim O’Reilly, ce système d’exploitation offre également «une vision très séduisante de ce à quoi ressembleront les systèmes d'exploitation de demain, construits autour de réseaux spontanés dans le cadre de l’informatique sans fil». Avec Mac OS v10.2, Steve Jobs, co-fondateur de la compagnie et président d’Apple peaufine également sa stratégie du «Digital Hub» entamée il y a un an, dans laquelle l’ordinateur devient le centre de notre mode de vie numérique. Stratégie crédibilisée par les résultats financiers. Le chiffre d’affaires du premier trimestre fiscal est passé de 1,375 milliard de dollars il y a un an à 1,472 milliard de dollars en 2003.
Pour accéder à cet avenir façon «Digital Hub», vous devez pouvoir utiliser et commander tous vos appareils à partir de votre Mac, comme vos appareil photo et caméra vidéo numériques, votre lecteur MP3, votre téléphone portable. Pour ce faire, Apple fournit avec son système quatre éléments clés : les fameuses «iApplications» (lecteur DVD-iDVD, MP3-iTune, vidéo-iMovie, photo numérique-iPhoto).
Internet encore et toujours au cœur du système. Les équipes d’Apple ont également intégré de nombreuses nouveautés dans le mail, la carnet d'Adresses, le moteur de recherche Sherlock. Et notamment Switch. Selon les propos rapportés par la presse informatique, Switch est un élément qui rend attrayant le système et devrait régler tous les problèmes de compatibilité entre Windows et Mac. Un outil logiciel qui facilite la communication entre les deux mondes Mac et PC et leur cohabitation sur un même réseau, ainsi que le partage de fichiers et imprimantes avec des PC sous Windows. Avis aux amateurs. En attendant, le mieux est encore de l’essayer. Mais attention, toutes ces performances vont de pair avec une plus grande gourmandise de mémoire et de puissance.
L’occasion de revenir sur le dernier né des laboratoires d’Apple : Mac OS X v10.2 aussi connu sous le nom de «Jaguar». Depuis sa sortie en août dernier, le succès ne s’est pas démenti pour ce système d’exploitation (280 000 unités vendues depuis son lancement) qui est le fruit d’une ingénierie de pointe. En effet, Mac OS X v10.2 est un environnement bureautique construit au-dessus d’Unix, qui est l’aboutissement de 30 ans de recherche et développement. En effet, Mac OS X v10.2 combine la puissance et la stabilité d’Unix à la simplicité d’utilisation du Mac.
Quelques explications s’imposent donc. Et c’est Tim O’Reilly, le président de la célèbre maison d’édition informatique O’Reilly qui s’y colle. Selon lui, «ce système marie les années d’expérience d’Apple en matière d’interface utilisateur et l’architecture ouverte et modulaire d’Unix, idéal pour accueillir le meilleur du logiciel libre». La clé de voûte de Mac OS X v10.2, c’est Unix : un système non propriétaire multiutilisateurs et multitâches dont le code source est public (c'est-à-dire accessible à tous) et disponible gratuitement. Les 500 premières entreprises dans le monde, les administrations et les universités, toutes font pour la plupart confiance à Unix pour leurs applications critiques.
Une plus grande gourmandise de mémoire et de puissance
De l’avis de nombreux spécialistes, le dernier rejeton de la famille Mac est une révolution, car il est un signe de l’engagement concret d’Apple en faveur de l’informatique libre comme l’explique Tim O’Reilly : «Jusqu’ici synonyme d’architecture fermée, résolument propriétaire. Apple se rallie aujourd’hui au mouvement Open Source en lançant Mac OS X, système ouvert et partagé. Ce nouveau système repose en effet sur un noyau Unix, développé à partir des logiciels libres FreeBSD, BSDlite. Dans le même ordre d’esprit, Mac OS X intègre un serveur Web sous licence libre: le très populaire serveur Apache».
Selon les propres termes de Tim O’Reilly, ce système d’exploitation offre également «une vision très séduisante de ce à quoi ressembleront les systèmes d'exploitation de demain, construits autour de réseaux spontanés dans le cadre de l’informatique sans fil». Avec Mac OS v10.2, Steve Jobs, co-fondateur de la compagnie et président d’Apple peaufine également sa stratégie du «Digital Hub» entamée il y a un an, dans laquelle l’ordinateur devient le centre de notre mode de vie numérique. Stratégie crédibilisée par les résultats financiers. Le chiffre d’affaires du premier trimestre fiscal est passé de 1,375 milliard de dollars il y a un an à 1,472 milliard de dollars en 2003.
Pour accéder à cet avenir façon «Digital Hub», vous devez pouvoir utiliser et commander tous vos appareils à partir de votre Mac, comme vos appareil photo et caméra vidéo numériques, votre lecteur MP3, votre téléphone portable. Pour ce faire, Apple fournit avec son système quatre éléments clés : les fameuses «iApplications» (lecteur DVD-iDVD, MP3-iTune, vidéo-iMovie, photo numérique-iPhoto).
Internet encore et toujours au cœur du système. Les équipes d’Apple ont également intégré de nombreuses nouveautés dans le mail, la carnet d'Adresses, le moteur de recherche Sherlock. Et notamment Switch. Selon les propos rapportés par la presse informatique, Switch est un élément qui rend attrayant le système et devrait régler tous les problèmes de compatibilité entre Windows et Mac. Un outil logiciel qui facilite la communication entre les deux mondes Mac et PC et leur cohabitation sur un même réseau, ainsi que le partage de fichiers et imprimantes avec des PC sous Windows. Avis aux amateurs. En attendant, le mieux est encore de l’essayer. Mais attention, toutes ces performances vont de pair avec une plus grande gourmandise de mémoire et de puissance.
par Myriam Berber
Article publié le 10/02/2003 Dernière mise à jour le 02/09/2005 à 14:51 TU