Internet grand public
Le succès de Google inquiète
La situation du leader mondial des moteurs de recherche, Google, agite depuis quelques mois le monde de l’Internet. L’acquisition de Usenet et de ses groupes de discussion. La création de Google News. Le rachat de Blogger, un service de création de weblogs. Google finit par en faire beaucoup trop, selon certains, qui s’inquiètent de ses visées hégémoniques sur le réseau.
Il y a encore quelques années, dès qu’il s’agissait de nommer une entreprise à succès sur Internet, on brandissait l’exemple d’Amazon.com. Aujourd’hui, l’exemple de référence, c’est le poids lourd du secteur de la recherche sur le Net : Google.
Même si Google ne communique pas sur son chiffre d’affaires, la société fait déjà partie des valeurs sûres du marché de l’Internet. La moitié de ses revenus est générée par la publicité, le reste provient de la vente de sa technologie et des ses autres activités de plus en plus diversifiées.
A l’automne 2002, le leader mondial de la recherche lance «Google News», un service d’informations en ligne et «Froogle», un comparateur de prix. Depuis deux ans, Google collectionne également les acquisitions. Après avoir racheté en 2001, Usenet, un gigantesque ensemble de groupes de discussion, il conclut début de cette année, un accord en vue d’acquérir Pyra Labs, la compagnie qui a conçu «Blogger», le plus célèbre outil de publication de weblogs. Pour Google, cette acquisition constitue un pas supplémentaire hors de ses activités traditionnelles.
Googlez-vous les uns les autres
Mais à vouloir relever tous les défis, Google finit par en faire un peu trop... Beaucoup trop même, selon certains. Sur la Toile, le leader mondial de la recherche commence à déchaîner les passions. Le site google-watch.com qui vient de proposer le moteur au titre de Big Brother de l’année, publie un véritable réquisitoire contre Google. En tête de sa liste: le fait que le moteur calcule la popularité et la pertinence des pages web d’après le nombre de pages pointant sur elles. Rappelons le, Google n’est pas un site de contenus, c’est un serveur qui permet de rerouter les internautes vers d’autres sites d’informations. Le site google-watch.com ne manque pas d’épingler également les fameuses pages caches du moteur de recherche, qui permettent de consulter des pages qui n’existent plus, mais que Google a archivé, et qui posent problème à bon nombre d’éditeurs de contenus.
On apprend également que parmi les 150 millions de questions auxquelles le plus puissant logiciel de recherche actuel répond chaque jour, nombreuses sont celles qui émanent de particuliers cherchant à se renseigner sur d'autres particuliers, à des fins tout ce qu'il y a de privées. Grâce à Big Google, c’est presque un jeu d’enfant de retrouver et de collecter des informations sur la Toile mondiale. La mise en ligne de toujours plus de documents, par tous les acteurs de la vie sociale américaine dont la justice dans certains Etats, conjuguée à l'efficacité de Google fait qu'il est de plus en plus facile de connaître le CV, la carrière, les goûts, les hobbys ou les condamnations d'un parfait inconnu. A tel point, qu’aux Etats-Unis, cela a donné naissance à un nouveau verbe: «googler».
Même si Google ne communique pas sur son chiffre d’affaires, la société fait déjà partie des valeurs sûres du marché de l’Internet. La moitié de ses revenus est générée par la publicité, le reste provient de la vente de sa technologie et des ses autres activités de plus en plus diversifiées.
A l’automne 2002, le leader mondial de la recherche lance «Google News», un service d’informations en ligne et «Froogle», un comparateur de prix. Depuis deux ans, Google collectionne également les acquisitions. Après avoir racheté en 2001, Usenet, un gigantesque ensemble de groupes de discussion, il conclut début de cette année, un accord en vue d’acquérir Pyra Labs, la compagnie qui a conçu «Blogger», le plus célèbre outil de publication de weblogs. Pour Google, cette acquisition constitue un pas supplémentaire hors de ses activités traditionnelles.
Googlez-vous les uns les autres
Mais à vouloir relever tous les défis, Google finit par en faire un peu trop... Beaucoup trop même, selon certains. Sur la Toile, le leader mondial de la recherche commence à déchaîner les passions. Le site google-watch.com qui vient de proposer le moteur au titre de Big Brother de l’année, publie un véritable réquisitoire contre Google. En tête de sa liste: le fait que le moteur calcule la popularité et la pertinence des pages web d’après le nombre de pages pointant sur elles. Rappelons le, Google n’est pas un site de contenus, c’est un serveur qui permet de rerouter les internautes vers d’autres sites d’informations. Le site google-watch.com ne manque pas d’épingler également les fameuses pages caches du moteur de recherche, qui permettent de consulter des pages qui n’existent plus, mais que Google a archivé, et qui posent problème à bon nombre d’éditeurs de contenus.
On apprend également que parmi les 150 millions de questions auxquelles le plus puissant logiciel de recherche actuel répond chaque jour, nombreuses sont celles qui émanent de particuliers cherchant à se renseigner sur d'autres particuliers, à des fins tout ce qu'il y a de privées. Grâce à Big Google, c’est presque un jeu d’enfant de retrouver et de collecter des informations sur la Toile mondiale. La mise en ligne de toujours plus de documents, par tous les acteurs de la vie sociale américaine dont la justice dans certains Etats, conjuguée à l'efficacité de Google fait qu'il est de plus en plus facile de connaître le CV, la carrière, les goûts, les hobbys ou les condamnations d'un parfait inconnu. A tel point, qu’aux Etats-Unis, cela a donné naissance à un nouveau verbe: «googler».
par Myriam Berber
Article publié le 11/03/2003