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Etats-Unis

Le «ticket» Kerry-Edwards

John Edwards ( à gauche) et John Kerry, le «ticket» démocrate à l’élection présidentielle américaine. 

		(Photo : AFP)
John Edwards ( à gauche) et John Kerry, le «ticket» démocrate à l’élection présidentielle américaine.
(Photo : AFP)
Les démocrates sont prêts pour le scrutin présidentiel de novembre prochain. John Edwards sera le second (vice-président) du candidat démocrate John Kerry.

C'est finalement une prime à la jeunesse que John Kerry a accordé en choisissant le sénateur de Caroline du Nord John Edwards comme colistier. En optant pour cet avocat de 51 ans, à l'allure juvénile, le candidat démocrate à la Maison Blanche fait également un choix très politique.

Issu du Massachusetts, John Kerry se devait de trouver un second capable de lui apporter les suffrages de l’électorat du sud des Etats Unis, indispensable pour prétendre remporter le scrutin du 2 novembre prochain. Lors de la précédente élection, le républicain George Bush l'avait largement emporté avec 56 % des suffrages, tout comme dans les Etats limitrophes de Caroline du Sud et du Tennessee. John Edwards avait été le principal adversaire de John Kerry lors des primaires pour l'investiture démocrate. Au sein de sa formation, cet avocat pénaliste est considéré comme un centriste.

Comme une majorité de ses collègues sénateurs, il avait voté en faveur de la guerre en Irak mais avait récemment refusé d'accorder une rallonge budgétaire de 87 milliards de dollars au Pentagone. Sur les questions de société, John Edwards apparaît en phase avec une majorité de ses compatriotes. Favorable à l'avortement, il est également partisan de la peine de mort et opposé au mariage homosexuel. John Edwards présente enfin l’avantage d'offrir un contraste saisissant avec l'actuel vice-président Dick Cheney. Reste à savoir si cela sera suffisant pour faire du duo démocrate les prochains occupants de la Maison Blanche.

par Franck  WEIL-RABAUD

Article publié le 06/07/2004 Dernière mise à jour le 07/07/2004 à 08:08 TU

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Correspondante RFI à Washington

«Le vice-président doit toujours apporter ce que l'autre (le président) n'a pas. Alors c'est soit une partie du pays, soit une qualité de communication, soit un groupe ethnique comme les Noirs par exemple.»

[07/07/2004]

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