Aéronautique
Coup d’envoi de l’A350
(photo : AFP)
Les actionnaires d'Airbus ont donné leur feu vert à la fabrication de l'A350, dont 140 exemplaires ont déjà été commandés. Le groupe européen EADS, la maison-mère d'Airbus, a précisé que le constructeur renonçait à percevoir en 2006 des aides remboursables de la part des États européens concernés, France, Allemagne, Grande-Bretagne et Espagne.
Ce délai laisse une chance à éventuel un accord avec les États-Unis. Il y a un an tout juste les deux constructeurs, qui rivalisent pour le titre de numéro 1 mondial, ont porté plainte devant l'Organisation mondiale du commerce, chacun accusant l'autre de percevoir des aides publiques indues.
Turbulences de sillage
Il est vrai que l'A350 se présente comme le concurrent direct du Boeing 787. Airbus évite donc pour l'instant de jeter de l'huile sur le feu. Autre exemple de la lutte commerciale acharnée qui s'est engagée, les autorités de l'aviation civile américaine examinent le danger des turbulences produites par le gros porteur A380 qui doit commencer à voler fin 2006.
Au même moment, Airbus s'offre une campagne de publicité dans la presse américaine pour vanter cet avion comme la plus grande réalisation technologique de l'histoire de l'aéronautique.par Francine Quentin
Article publié le 06/10/2005 Dernière mise à jour le 06/10/2005 à 17:14 TU