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Togo

L'espoir du règlement de la crise

Togo : l'espoir du règlement de la crise.(Photo : Carine Frenk / RFI)
Togo : l'espoir du règlement de la crise.
(Photo : Carine Frenk / RFI)
Présenté comme l'une des étapes vers le règlement de la crise togolaise, le dialogue national s'est ouvert le 21 avril 2006 à Lomé, au Togo. Ce dialogue fait partie des 22 engagements pris par le gouvernement togolais envers l'Union européenne en 2004 en vue de l'organisation d'élections législatives équitables avec, à la clé, la reprise de la coopération pleine et entière entre les deux parties. Bruxelles avait interrompu en 1993 sa coopération avec le gouvernement de Lomé pour cause de «déficit démocratique». Les reportages de notre envoyée speciale au Togo, Carine Frenk.

Togo : la crise

«De nombreux Togolais espèrent que le dialogue intertogolais sera une étape vers le règlement définitif de la crise togolaise. Cette crise qui dure depuis le début des années 90, affecte gravement le quotidien et le moral des Togolais.»


Lomé présente le visage d’une ville délabrée.(Photo : Carine Frenk / RFI)
Lomé présente le visage d’une ville délabrée.
(Photo : Carine Frenk / RFI)
Lomé, boulevard Mono.(Photo : Carine Frenk / RFI)
Lomé, boulevard Mono. Dans les années 70 et 80, le Togo était appelé La Suisse de l'Afrique.
(Photo : Carine Frenk / RFI)
Les Togolais se réfugient dans la religion. Le pasteur Franck Adoubra qui vit aujourd'hui à Kpalimé à 120 kilomètres au nord-ouest de Lomé. Il parle de la <em>«déprime du peuple togolais»</em>.(Photo : Carine Frenk / RFI)
Les Togolais se réfugient dans la religion. Le pasteur Franck Adoubra vit aujourd'hui à Kpalimé, à 120 kilomètres au nord-ouest de Lomé. Il parle de la «déprime du peuple togolais».
(Photo : Carine Frenk / RFI)

 


Le problème de l'impunité, l'un des thèmes du dialogue national

«Un an après les violences qui ont émaillé l'élection présidentielle d'avril 2005 où la répression a fait selon les Nations unies de 400 à 500 morts et des milliers de blessés, les plaintes s'accumulent au siège du CACIT, le Collectif des associations contre l'impunité au Togo, qui a déjà enregistré 300 plaintes.»


Adjo et Yao ont porté plainte. Yao vient apporter une photo de son œil fermé à jamais après les coups qu'il a reçus par des soldats convaincus qu'il cachait des gens chez lui... depuis, sa vie a basculé.(Photo : Carine Frenk / RFI)
Adjo et Yao ont porté plainte. Yao vient apporter une photo de son œil fermé à jamais après les coups qu'il a reçus par des soldats convaincus qu'il cachait des gens chez lui... depuis, sa vie a basculé.
(Photo : Carine Frenk / RFI)



La prison de Lomé

«Depuis décembre dernier, le Togo a lancé un programme de modernisation de la justice. Avec des fonds européens, les prisons du pays ont été réhabilitées afin de les mettre aux normes internationales. C’était une condition sine qua non posée par l’Union européenne pour la reprise éventuelle de sa coopération avec les autorités de Lomé.»


1 400 prisonniers pour 1 000 places. <em>« Encore trop de monde mais les progrès sont rééls »</em>, reconnaît la Ligue de droits de l’Homme.(Photo : Carine Frenk / RFI)
1 400 prisonniers pour 1 000 places. « Encore trop de monde mais les progrès sont rééls », reconnaît la Ligue de droits de l’Homme.
(Photo : Carine Frenk / RFI)

<em>« On est 50 dans cette cellule avec 4 fenêtres</em>, murmure un jeune homme qui se fait appeler Espoir. <em>Avant, il n'y avait qu'une toute petite ouverture, on était plus de 70 : l'air était irrespirable »</em>. A droite, des prisonniers ont peint cette fresque représentant <em>« la liberté »</em>, selon eux.(Photo : Carine Frenk / RFI)
« On est 50 dans cette cellule avec 4 fenêtres, murmure un jeune homme qui se fait appeler Espoir. Avant, il n'y avait qu'une toute petite ouverture, on était plus de 70 : l'air était irrespirable ». A droite, des prisonniers ont peint cette fresque représentant « la liberté », selon eux.
(Photo : Carine Frenk / RFI)



Pollution à Kpémé

«L'usine de traitement du phosphate de Kpémé, à une quarantaine de kilomètres de Lomé, pollue la mer. Sur une large bande qui va jusqu'au Bénin, la mer vire au jaune.»


L’usine recrache directement dans la mer ses boues.(Photo : Carine Frenk / RFI)
L’usine recrache directement dans la mer ses boues.
(Photo : Carine Frenk / RFI)

Le «warf», ponton de chargement du phosphate. Le phosphate est l’un des poumons de l’économie togolaise.(Photo : Carine Frenk / RFI)
Le «warf», ponton de chargement du phosphate. Le phosphate est l’un des poumons de l’économie togolaise.
(Photo : Carine Frenk / RFI)

Un pêcheur de Kpémé.(Photo : Carine Frenk / RFI)
Un pêcheur de Kpémé.
(Photo : Carine Frenk / RFI)



L'université de Lomé

«A l'université il y a trop de monde. Je dois me lever 3 à 4 heures plus tôt pour pouvoir suivre les cours. A la cité U, tout est vétuste depuis des lustres. Le restaurant U est trop cher. Nous devons cuisiner dans la chambre. Mais à quoi sert le lavabo s'il n'y a pas d'eau ?»


Une chambre d’étudiants à la cité U. <em>« On est quatre au lieu de deux. Le lavabo ne marche pas. C’est déplorable ».</em>(Photo : Carine Frenk / RFI)
Une chambre d’étudiants à la cité U. « On est quatre au lieu de deux. Le lavabo ne marche pas. C’est déplorable ».
(Photo : Carine Frenk / RFI)

par Carine  Frenk

Article publié le 22/05/2006 Dernière mise à jour le 22/05/2006 à 13:01 TU

Réalisation multimédia : Stéphanie Bourgoing