Europe/Etats-Unis
Prisons secrètes et prisonniers fantômes

(Photo : AFP)
En tout, ils sont 39, originaires d'Egypte, du Kenya, de Libye, du Maroc, du Pakistan et d'Espagne, qui ont tout bonnement disparus. Ce nombre a été calculé à partir de renseignements obtenus par les associations. Des proches ou d'anciens co-détenus ont témoigné de leur arrestation ou de leur détention à un moment précis, mais après les familles ont perdu leur trace.
Les organisations des droits de l'homme ne savent pas si les suspects sont actuellement en détention aux Etats-Unis ou à l'étranger, ou même pour certains s'ils sont encore en vie. Le rapport des six ONG révèle aussi que des parents des personnes emprisonnées ont également été détenus en secret. Dans un cas, en plus de l'épouse du détenu, ce sont ses deux enfants, âgés de 7 et 9 ans qui ont été placés dans un centre de détention secret pour adultes, pendant au moins quatre mois. Ils ont été questionnés par des agents américains sur leur père. Les associations ont saisi la justice pour en savoir plus sur ces prisonniers fantômes.
Avec Catherine Monnet
Article publié le 08/06/2007 Dernière mise à jour le 08/06/2007 à 00:13 TU