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Sahara occidental

Reprise des négociations directes

Carte du Sahara occidental. 

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Carte du Sahara occidental.
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Les discussions directes entre le Maroc et le Front Polisario, s’ouvrent aujourd’hui à Greentree, un domaine privé de Long Island, dans les environs de New York, sous l'égide des Nation unies. C'est le 30 avril dernier que le Conseil de sécurité avait appelé les deux parties à négocier sans conditions l'avenir du Sahara. Le Maroc a proposé à l'ONU un plan de large autonomie, déjà rejeté par le Front Polisario.

Les dernières négociations entre le Maroc et le Front Polisario remontent à 2000. C'était sous les auspices de James Baker, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies. Jusqu'à ce jour, aucun des pourparlers directs entre les deux parties n'avait abouti. Leurs positions ont toujours été inconciliables.

 

A quelques heures des nouvelles négociations le Maroc et le Front Polisario multiplient les signes de bonne volonté. Rabat tend «une main fraternelle», le Front Polisario parle de «volonté sincère» d'engager des négociations. Mais en réalité, les deux parties campent sur leurs positions. Alors que la résolution des Nations unies les appelle à négocier sans conditions, pour le Maroc la base de toute négociation doit être l'autonomie et pour le Polisario, un référendum d'auto détermination.

 

Dans ces conditions, quelles sont les chances de réussite de ces nouvelles négociation? Ne va-t-on pas vers un nouvel échec? Selon certains spécialistes, aujourd'hui la donne régionale a changé. Les Etats-Unis et plusieurs pays européens poussent au règlement du conflit. Ils sont effrayés par l'idée d'une zone grise sahélienne. Une zone qui peut constituer un refuge pour les islamistes d'al Qaïda, qui a désormais une antenne au Maghreb par le biais du GSPC algérien (Groupe salafiste pour la prédication et le combat).

 

D'ailleurs, le plan marocain de large autonomie a reçu le soutien du Conseil de sécurité de l'ONU et notamment le soutien des Etats-Unis et de la France. Ces deux pays vont assister aujourd'hui aux négociations. Six autres pays ont également été conviés : les deux voisins, l'Algérie et la Mauritanie, ainsi que l'Espagne, la Grande-Bretagne, la Russie et la Chine.

par RFI

Article publié le 18/06/2007 Dernière mise à jour le 18/06/2007 à 11:52 TU