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France / Chine

Nicolas Sarkozy et Hu Jintao : tête-à-tête convivial

par  RFI

Article publié le 25/11/2007 Dernière mise à jour le 25/11/2007 à 22:15 TU

Nicolas Sarkozy a dîné dimanche soir à Pékin avec son homologue chinois Hu Jintao, au premier soir de sa visite d'Etat de trois jours en Chine. Au menu, de nombreuses questions internationales, celle des droits de l'homme et de l'environnement. Apparemment l'ambiance est restée détendue puisque l'Elysée assure que le climat était celui d'une partie de « ping-pong élégante et sans smash ». Le président français s'est efforcé de rassurer Pékin sur trois dossiers qui tiennent à coeur aux autorités chinoises: Taïwan, le Tibet et l'embargo sur les ventes d'armes à la Chine. Un peu plus tôt dans la journée, le président français avait appelé la Chine à s'impliquer d'avantage sur la scène internationale et à réévaluer sa monnaie, le yuan. Ce lundi, ce sera l'heure de la signature de deux gros contrats, l'un portant sur la vente de deux réacteurs nucléaires par le groupe Areva, l'autre, toujours en discussion, sur une importante commande d'avions Airbus.

Le président chinois Hu Jintao (g) et Nicolas Sarkozy, président français, pendant un diner à Pékin, le 25 novembre.(Photo : Reuters)

Le président chinois Hu Jintao (g) et Nicolas Sarkozy, président français, pendant un diner à Pékin, le 25 novembre.
(Photo : Reuters)

Avec notre envoyée spéciale

L'alchimie était là, s'enthousiasme l'entourage du président, pour commenter le premier dîner en quasi tête à tête entre Nicolas Sarkozy et Hu Jintao. Deux heures de discussions et pas une minute de langue de bois, jure l'Elysée.

Les deux présidents qui ne se connaissaient pas, ont dialogué à bâtons rompus et en toute convivialité. Pas d'avancée pour autant sur les sujets qui fâchent, sur la faiblesse du yuan ou bien encore sur le dossier nucléaire iranien.

Mais les deux présidents en reparleront lundi, promet toujours l'Elysée qui préfère évidemment pointer du doigt les nombreux axes de convergence et notamment la nécessité reconnue par la Chine de développer des technologies propres pour ménager l'environnement et pourquoi pas, en partenariat avec la France.

Le président Sarkozy semble en tout cas satisfait, presque soulagé, à l'issue du dîner. Un grand oral a réussi. Avec également, un sujet d'extrême contentement pour les Chinois, la présence dans la délégation française, de la mère du président, Andrée Mallah. Un honneur, un geste exceptionnel, selon la partie chinoise. Le président Hu devrait aller la saluer personnellement et lui offrir un cadeau de bienvenue. Sans doute, dit-on, une écharpe de soie.