Article publié le 26/11/2007 Dernière mise à jour le 26/11/2007 à 01:43 TU
Avec notre correspondant à Damas, Talal Al Atrache
Même si la question du Golan figure dans le programme, il n'empêche que la Syrie ne se fait aucune illusion quant aux résultats de la réunion. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle a réduit sa représentation au niveau du vice-ministre des Affaires étrangères, Fayçal Mekdad, à la tête de la délégation syrienne.
Depuis l'annonce de la tenue de la réunion, Damas a alimenté la suspicion, en remettant en question, les véritables objectifs de la conférence qui tombe après six années de guerre en Afghanistan, en Irak et dans les Territoires palestiniens. Elle viserait, selon la Syrie, à sortir les Israéliens et les Américains de l'impasse dans laquelle ils se trouvent.
Ainsi cette participation symbolique est destinée à ménager les susceptibilités américaines en attendant le départ de George Bush et l'arrivée à la Maison Blanche, des démocrates que Damas estime, mieux exposés à oeuvrer en faveur de la paix au Proche-Orient.