par RFI
Article publié le 27/11/2007 Dernière mise à jour le 28/11/2007 à 11:47 TU
Israéliens et Palestiniens sont parvenus in-extremis à un accord sur un document commun. Les deux parties s'engagent à entamer des discussions immédiates pour résoudre le conflit israélo-palestinien et faire tous les efforts possibles pour parvenir à un règlement avant la fin de 2008. C'est ce qu'a annoncé le président américain, George Bush à l'ouverture de cette réunion internationale en parlant de « chance historique» pour la paix.
« La tâche entamée ici à Annapolis sera difficile », a souligné le président américain dans son discours. « C’est le début d’un processus, ça n’en est pas l’aboutissement, et il reste beaucoup de travail à faire », a ajouté le président Bush à l’ouverture de la conférence d’Annapolis après avoir lu la déclaration conjointe où les deux parties sont convenues de lancer « immédiatement des négociations bilatérales en toute bonne foi pour conclure un traité de paix résolvant toutes les questions pendantes ». Israéliens et Palestiniens se sont engagés à faire « tous les efforts possibles pour parvenir à un accord avant la fin de 2008 », a précisé le président américain, entouré du Premier ministre israélien Ehud Olmert et du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Le Premier ministre israélien s'est dit prêt à un « compromis douloureux » pour parvenir à la paix. Le président de l'autorité palestiniennne a parlé d'une opportunité qui « ne se répétera pas ».
« Objectif : deux Etats, israélien et palestinien,vivant côte à côte dans la paix et la sécurité. »
« Les négociations portreront sur tous les points que nous avons évité d'aborder jusqu'à présent. »
« C'est une conférence qui constitue une force de relance. »
« On va continuer comme d’habitude ... à construire nos maisons ... On nous a demandé de partir, mais on est toujours là. Le plus important est de revenir sur notre terre »
27/11/2007 par Catherine Monnet
« Par miliers, les Gazaouites ont répondu aux appels du Hamas et du Jihad islamique pour dire non à Annapolis. »
27/11/2007 par Catherine Monet