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Côte d'Ivoire

Le calendrier électoral repoussé

par  RFI

Article publié le 28/11/2007 Dernière mise à jour le 28/11/2007 à 10:20 TU

Le président burkinabé, Blaise Compaoré, a reçu le 27 novembre, le président ivoirien, Laurent Gbagbo (g) et son Premier ministre, Guillaume Soro (d).(Photo : AFP)

Le président burkinabé, Blaise Compaoré, a reçu le 27 novembre, le président ivoirien, Laurent Gbagbo (g) et son Premier ministre, Guillaume Soro (d).
(Photo : AFP)

Après le clash de la semaine dernière (le ministre de l’Intérieur avait claqué la porte des discussions), Laurent Gbagbo et Guillaume Soro autour du facilitateur burkinabé, ont donc recentré les débats et réactivé les engagements. Une date butoir a été à nouveau fixée pour l’organisation des élections. Trois étapes sont à respecter, les audiences foraines puis l’identification qui permettront le recensement électoral.

Dans l’accord complémentaire, qui doit être signé aujourd’hui à Korhogo dans le nord de la Côte d’Ivoire, les deux parties se sont enfin entendues pour désigner la société française, SAGEM, comme opérateur technique chargé du recensement  électoral et de l’identification.

Pas de date fixée, mais le décret qui officialisera ce choix, devra être pris rapidement au conseil des ministres.

Suivront alors les discussions sur les aspects pratiques et techniques du processus.

A partir de là, il sera techniquement possible de fixer une date pour les élections. La fin du mois de juin annoncée pour tenir ces élections formalise donc plutôt un repère qu’une véritable date butoir.

Même chose pour le regroupement des combattants qui doit démarrer cette fois le 22 décembre prochain.

Quant au retour de l’administration fiscale et douanière dans les zones contrôlées par l’ex rébellion, il pourrait s’opérer d’ici la fin de l’année ou au début 2008.

La continuelle réactualisation du calendrier inquiète bon nombre d’Ivoiriens. Les audiences foraines ont déjà largement dépassé le délai prévu. Qu’en sera-t-il de la phase la plus sensible, celle de l’identification et du recensement électoral ?

Le facilitateur burkinabé n’est pas au bout de ses peines. Il lui faudra, sans aucun doute, désamorcer encore de nombreuses crises.