par RFI (avec AFP)
Article publié le 29/11/2007 Dernière mise à jour le 29/11/2007 à 20:18 TU
Le président Laurent Gbagbo (G) et le Premier ministre Guillaume Soro (D), lors d’un meeting politique à Boundiali, dans le nord du pays, le 29 novembre 2007.
(Photo : AFP)
L’accord de paix de Ouagadougou prévoit la réunification de la Côte d’Ivoire, coupée en deux depuis la tentative de coup d’Etat de septembre 2002, avec la rébellion des FN contrôlant le Nord et le Sud tenu par les forces loyalistes. Cet accord prévoit la démobilisation des anciens combattants, mais il n’a pas pu avancer faute de moyens. L’un des accords complémentaires, annoncés ce jeudi à Korhogo, concerne donc le processus de démobilisation, de désarmement et de réinsertion. Le texte fixe au 22 décembre prochain le début du regroupement des éléments concernés par ce processus. Les observateurs évaluent à près de 50 000 le nombre d’ex-combattants ivoiriens.
L’autre accord complémentaire, confirmé jeudi, concerne l’identification des Ivoiriens, un sujet qui était également à l’origine d’un blocage la semaine dernière. La société française Sagem a ainsi été confirmée pour conduire les opérations d’identification des citoyens dans la perspective des élections de 2008.
« Dans la rue, on constate que la présence du président ivoirien est acceptée. »
30/11/2007 par Stanislas Ndayishimiye