par RFI
Article publié le 01/12/2007 Dernière mise à jour le 01/12/2007 à 12:11 TU
Le chef du gouvernement espagnol Jose Luis Zapatero reçoit les condoléances de l’ambassadeur de France à Madrid, Bruno Delaye, le 1er décembre 2007.
(Photo : Reuters)
Les faits se sont produits en début de matinée sur le parking d'un centre commercial à Capbreton, dans le sud ouest.
Vers 9h30, les deux gardes civils espagnols s'apprêtent à monter dans leur voiture, un véhicule banalisé qui appartient au ministère français de l'Intérieur.
Deux personnes tirent sur eux à bout portant et parviennent à prendre la fuite.
Les policiers espagnols étaient en civils et participaient à une opération de surveillance conjointe avec la police française.
Leur objectif était d'identifier et de localiser des membres de l'ETA, l'organisation séparatiste basque, une mission comme il s'en fait régulièrement, précise-t-on à Paris.
Opérations sanglantes
Les agresseurs sont toujours en fuite, mais pour les enquêteurs, aucun doute : les regards se tournent du côté de l'ETA.
Si l'hypothèse se confirme, il s'agirait du crime le plus grave jamais commis par l'ETA en France en 40 ans d'existence.
L'organisation clandestine a tiré sur des policiers en France, mais n'a jamais tué ni commis d'attentat.
Le territoire français lui sert de base arrière pour des opérations, sanglantes celles-là, menées de l'autre côté de la frontière, en Espagne.