Article publié le 02/12/2007 Dernière mise à jour le 02/12/2007 à 07:34 TU
Le président de Colombie, Alvaro Uribe (G), et le président français, Nicolas Sarkozy.
(Photos : AFP)
Avec notre correspondante à Bogota, Zoé Berry
« J'ai fait part au président français de toute notre volonté pour explorer avec lui de nouvelles voies », a déclaré Alvaro Uribe peu après une conversation téléphonique avec Paris.
De son côté, dans une interview accordée à l'Agence bolivarienne de presse, proche de la guérilla, le commandant des FARC, Yvan Marquez, estimait que Nicolas Sarkozy pourrait jouer un rôle fondamental s'il parvenait à convaincre Bogota de reprendre Chavez comme médiateur.
Un même appel, en apparence, mais dans les faits les intérêts de la guérilla et du gouvernement colombien sont totalement contradictoires. Quand Alvaro Uribe parle de « nouvelles voies », il en exclut a priori le président Chavez, dont la guérilla exige au contraire la présence.
Les familles des otages, connaissant la position de Bogota, se sont rendues à Caracas pour tenter de convoquer à nouveau Hugo Chavez à leur chevet.
Il leur aurait répondu qu'il était disposé à les aider, mais le dialogue avec Bogota est toujours rompu depuis le 21 novembre, date à laquelle la Colombie avait mis fin à la mission de Caracas. La tâche de Paris sera difficile.
01/12/2007 à 23:59 TU