Article publié le 13/12/2007 Dernière mise à jour le 13/12/2007 à 09:57 TU
« Andry TGV »
Surgi de nulle part, il n’a pas joué la carte de l’opposition classique, et s’est bien gardé de s’afficher aux côtés des détracteurs traditionnels du régime. Sa force à lui, c’est la jeunesse, la nouveauté, au-delà des clivages traditionnels. D’ailleurs, si la campagne n’a pas été exempte d’attaques contre les deux camps, il s’est dit dès mercredi soir prêt à travailler avec le pouvoir en place dans l’île.
On attend justement la réaction des autorités à ce camouflet qu’elles refusaient jusqu’au dernier moment d’envisager. Depuis plusieurs jours, on sentait pourtant que le vent avait tourné dans la capitale. Issu des métiers de la communication, « Andry TGV » menait sa campagne tambour battant, réussissant à faire oublier que le programme de son adversaire était sans doute plus consistant que le sien.
La tâche qui l’attend aujourd’hui est énorme. Il a promis qu’une nouvelle ère s’ouvrirait pour la capitale et ses habitants, mais à 33 ans et après tous ses succès économiques, c’est dès aujourd’hui qu’une nouvelle vie, politique celle-là, commence pour lui.