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Belgique

L’espoir d’une sortie de crise

Article publié le 19/12/2007 Dernière mise à jour le 19/12/2007 à 09:15 TU

Le Premier ministre belge, Guy Verhofstadt.(Photo : Reuters)

Le Premier ministre belge, Guy Verhofstadt.
(Photo : Reuters)

Après six mois de crise politique, le Premier ministre sortant, Guy Verhofstadt, a réussi cette nuit à dégager un accord pour former un gouvernement intérimaire. La formation de ce gouvernement doit permettre de règler les problèmes urgents du pays. Au premier rang desquels, le budget de l'année 2008 et la baisse du pouvoir d'achat.

Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Bénazet

Ce n’est peut-être pas la fin de la crise, mais c’est au moins un soulagement pour les Belges qui se sont réveillés enfin ce matin avec un gouvernement, même si ce n’est pas celui pour lequel ils ont voté le 10 juin.

Le Premier ministre sortant, Guy Verhofstadt, avait fait ce pari de constituer un gouvernement avant Noël. Pari réussi ce matin après quinze jours de négociations ardues.

Alors, en fin de compte, ce gouvernement comprendra deux partis flamands et trois partis francophones. Si les écologistes et les socialistes flamands n’étaient pas absents, ce serait quasiment un gouvernement d’union nationale. C’est en tout cas un gouvernement d’urgence car, après six mois de gestion des affaires courantes, la Belgique a besoin d’être gouvernée.

Une des premières tâches de cette vaste coalition gouvernementale sera entre autres de préparer un budget pour 2008, plus nécessaire que jamais avec la baisse du pouvoir d’achat, et le dérapage des dépenses publiques cet automne.

Un pansement provisoire ?

En tout cas, les politiciens belges ne sont pas au bout de leur peine parce que c’est un gouvernement intérimaire, et en acceptant la mission demandée par le roi Albert II, Guy Verhofstadt, a bien précisé qu’il se retirerait dès que les vainqueurs des élections auraient trouvé une solution pour former leur coalition.

Selon le calendrier prévisionnel, cela devrait se produire au printemps puisque le chrétien démocrate, Yves Leterme, doit relancer les négociations d’ici Pâques, en tout cas c’est ce qui est prévu.