Article publié le 20/12/2007 Dernière mise à jour le 20/12/2007 à 05:24 TU
Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Il y aura eu des semaines d’auditions, des débats enflammés, de grandes déclarations, la main sur le cœur, pour affirmer qu’il fallait que les soldats américains rentrent à la maison. Et puis, au final, à toute vitesse, juste avant les vacances de Noël, le Congrès a dû se résoudre à voter le budget de la guerre en Irak.
Pourtant, les démocrates détiennent la majorité au Congrès. Une majorité confortable à la Chambre des représentants, une majorité plus étroite au Sénat. Trop étroite, justement, pour lui permettre de passer outre un éventuel véto présidentiel. Or George Bush avait prévenu qu’il refuserait de signer un budget ne comprenant pas de financement pour l’action américaine en Irak.
Les parlementaires se sont donc rendus à la raison. Les Etats-Unis fonctionnaient depuis presque trois mois déjà sur un budget provisoire, puisque l’année fiscale ici commence au 1er octobre.
Ils ont obtenu en échange des rallonges budgétaires pour des programmes de politique intérieure, rallonges auxquelles la Maison Blanche s’était opposée dans un premier temps.