Article publié le 21/12/2007 Dernière mise à jour le 21/12/2007 à 03:08 TU
Le président français, Nicolas Sarkozy (G), le Premier ministre italien, Romano Prodi (C) et son homologue espagnol, José Luis Zapatero (D).
(Photo : Reuters)
Le président Nicolas Sarkozy a rencontré, ce jeudi à Rome, le président du Conseil italien, Romano Prodi, et le Premier ministre espagnol, José Luis Zapatero. Ensemble, ils ont lancé « l'appel de Rome » pour l'Union de la Méditerranée. Une union que les 3 pays entendent mettre sur les rails le 13 juillet prochain à Paris.
Le projet de l'Union méditerranéenne, initié par le chef d’Etat français, était un des thèmes principaux de la politique étrangère de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
Avec notre correspondante à Rome, Marie-Delphine Bonada
« L’Union méditerranéenne est à faire et elle se fera », ont promis en chœur le Premier ministre italien, Romano Prodi, son homologue espagnol, José Luis Zapatero, et le président français, Nicolas Sarkozy.
Et si pour l’Italien, Romano Prodi, la première pierre a été posée jeudi soir à Rome, lorsque les trois hommes d’Etat ont défini les grandes lignes qui devaient unir les pays riverains des deux côtés de la Méditerranée, pour le président Sarkozy le fait important est la date fixée pour construire les fondations de l’Union méditerranéenne le 13 juillet lorsque les chefs d’Etat des pays méditerranéens se réuniront à Paris.
Une façon de mettre devant le fait accompli les collègues de l’Union européenne dont le sommet est prévu le lendemain, le 14 juillet.
Cela dit, Romano Prodi s’est empressé de préciser que cette nouvelle union se fera avec l’Union européenne. « Ensemble », a-t-il souligné. Tout comme l’Espagnol Zapatero pour qui « cette initiative nait au sein même de l’Europe et sera utile à l’Europe. »