par RFI
Article publié le 25/12/2007 Dernière mise à jour le 26/12/2007 à 04:14 TU
Cinq personnes ont été interpellées au lendemain de l'attaque qui a coûté la vie à 4 touristes français et qui en a blessé un cinquième, lundi 24 décembre, dans la région d'Aleg, à l'est de Nouakchott. Deux d'entre eux auraient déjà été relâchés. L'enquête se poursuit : les forces de sécurité sont toujours à la recherche de trois suspects qui auraient fui en direction du Sénégal. Selon le Parquet de Nouakchott, deux d'entre eux ont été arrêtés en 2006 pour appartenance présumée au GSPC algérien, l'ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat, rebaptisé Branche d'al-Qaïda au Maghreb (BAQMI).
« L'enquête se poursuit correctement. Toutes les dispositions de sécurité ont été prises sur l'ensemble du territoire et avec les pays voisins », a déclaré à RFI Sidi Mouloud Ould Brahim, gouverneur du Brakna, région où a été perpétré le crime.
Gouverneur de la région de Brakna
« Trois personnes ont été arrêtées : le conducteur du taxi, le monsieur chez qui ils avaient passé la journée et sa femme. »
L'hôtelière qui a accueilli le groupe de Français deux nuits à l'auberge Menata, à Nouakchott, en Mauritanie.
« Nous sommes les dernières personnes à les avoir vus vivants. On a du mal à imaginer l'ampleur de ce drame [...] Le rescapé peut identifier la personne qui tenait l'arme, il me l'a dit lui même lors de notre rencontre à l'hôpital. J'imagine que pour une identification, cela ne pose pas de problème [...] ».