Article publié le 29/12/2007 Dernière mise à jour le 29/12/2007 à 05:39 TU
Avec notre correspondant à Sydney, Jean-Pierre Zajac
Ignorant la meute de journalistes qui l'attendait, David Hicks est sorti en voiture de la prison d'Adelaïde, laissant ainsi le soin à son avocat, de lire une brève déclaration, dans laquelle le « taliban australien » a remercié ceux qui l'ont soutenu durant sa captivité, nonobstant son passée tumultueux.
Après avoir pris le nom de Mohamed Dawood suite à sa conversion vers l'islam vers la fin des années 90, David Hicks a en effet, combattu dans les rangs de l'armée de libération du Kosovo avant de se joindre aux talibans.
Il s'est entraîné aux méthodes terroristes dans les camps du Lashkar-e-Taiba et d’al-Qaïda et a, de son propre aveu, rencontré 20 fois Oussama ben Laden, qu'il a décrit comme « un frère charmant » dans les lettres envoyées à ses parents.
Sa remise en liberté est assortie de certaines conditions. Il devra, en effet, résider à une adresse fixe et connue des autorités, ne pourra pas sortir des chez lui entre minuit et 6 heures du matin et sera tenu de se présenter en personne, à la police trois fois par semaine.