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Algérie / France

Les visas «Compétences et talents» entrent en vigueur

Article publié le 02/01/2008 Dernière mise à jour le 02/01/2008 à 08:06 TU

En Tunisie, Hedi Ben Khalifa (g) et Soumaya Fathallah (d) sont les premiers à avoir obtenu la carte «&nbsp;<em>compétences et talents&nbsp;</em>» qui leur permet de venir travailler en France.(Photo : AFP)

En Tunisie, Hedi Ben Khalifa (g) et Soumaya Fathallah (d) sont les premiers à avoir obtenu la carte « compétences et talents » qui leur permet de venir travailler en France.
(Photo : AFP)

Les nouvelles règles de l’immigration économique vers la France se mettent en place. La priorité est donnée aux ressortissants des pays de l’Europe de l’Est. La liste des métiers ouverts à l'immigration extra-européenne est très restrictive, et exclut de fait les Algériens. Alors que les officiels n'ont pas réagi, l'opinion publique s'interroge, et s'inquiète sur les conséquences possibles du nouveau texte sur les émigrés algériens déjà en France. 

Avec notre correspondant à Alger

« C’est une bonne nouvelle, un frein à la fuite des cerveaux », estime-t-on dans quelques milieux intellectuels et politiques. Pour certains, cela va quelque peu freiner la fuite des élites et de la main d’œuvre qualifiée.

On constate en même temps que le nouveau dispositif français d’immigration s’ouvre à l’Est et se ferme au Sud, y compris pour les métiers sans qualification. Certains y voient une discrimination, tout en reconnaissant qu’au fond, cela relève de la souveraineté du pays d’accueil.

Toutefois, une inquiétude est perceptible chez les Algériens qui ont des parents ou des proches établis en France, salariés ou demandeurs d’emplois et dont les cartes de séjour expirent bientôt. Quel sera leur sort ? Leurs titres de séjour seront-ils renouvelés ? Pour toutes ces personnes, le nouveau dispositif d’immigration très sélectif est un mauvais cadeau de fin d’année.

En fait, on a bien compris ici que Paris a opté pour un système de quota. Mais alors, peut-on se demander, que devient l’accord franco-algérien de 1968 et actualisé en 2001, relatif à la circulation, l’emploi et le séjour en France des Algériens et de leurs familles ? Pour l’instant, l’on semble attendre que ce nouveau dispositif français d’immigration soit explicité au grand public.