Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Kenya

Kufuor part sans avoir trouvé de compromis

Article publié le 10/01/2008 Dernière mise à jour le 10/01/2008 à 15:29 TU

Le président ghanéen, John Kufuor, a annoncé la création d’un «&nbsp;<em>panel d’éminentes personnalités africaines&nbsp;</em>» pour trouver une solution durable à la crise.(Photo : L. Correau/RFI)

Le président ghanéen, John Kufuor, a annoncé la création d’un « panel d’éminentes personnalités africaines » pour trouver une solution durable à la crise.
(Photo : L. Correau/RFI)

Le président ghanéen, John Kufuor vient de terminer deux jours de négociations avec le pouvoir de Mwai Kibaki et les dirigeants du principal parti d’opposition, le mouvement démocratique orange. Il annonce la création d’un « panel d’éminentes personnalités africaines », signe qu’aucun accord véritable n’a pu être trouvé.

De notre envoyé spécial à Nairobi, Laurent Correau 

Les très longues discussions de John Kufuor avec le principal chef de l’opposition Raila Odinga, hier et aujourd’hui encore, la rencontre avec les ex-chefs d’Etat africains, l’intervention des diplomates américains et européens n’ont donc pas permis de trouver une solution à la crise politique kényane.

Le désaccord persistant entre le mouvement démocratique orange et le président contesté, Mwai Kibaki, se lit entre les lignes du communiqué diffusé par les Ghanéens.

Les deux parties se sont mis d’accord sur une fin immédiate des violences. Elles ont également décidé de « recourir au dialogue, sous les auspices de l’Union africaine, pour trouver une solution durable à la crise Kényane ». Un panel d’éminentes personnalités africaines dirigé par l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, sera chargé de résoudre les différends entre pouvoir et opposition, notamment la question des réformes électorales et constitutionnelles.

La solution à la crise politique kényane est reportée à plus tard

Alors qu’il s’apprêtait à prendre la direction de l’aéroport, John Kufuor a dit à la presse qu’il ne savait pas si pouvoir et opposition se rencontreraient finalement demain.

Mwai Kibaki avait invité l’ODM à discuter ce vendredi, dans l’après-midi. Il s’agissait, selon le communiqué alors diffusé par la présidence d’instaurer un dialogue « visant à la fin des violences dans le pays, à la consolidation de la paix et à la réconciliation nationale ».