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Etats-Unis

Feu vert à la consommation des animaux clonés

Article publié le 16/01/2008 Dernière mise à jour le 16/01/2008 à 04:28 TU

Les animaux issus du clonage vont pouvoir être commercialisés aux Etats-Unis.(www.fda.gov)

Les animaux issus du clonage vont pouvoir être commercialisés aux Etats-Unis.
(www.fda.gov)

L’agence américaine de réglementation des produits alimentaires, Food and Drug Administration, a donné son feu vert à la commercialisation de produits issus de bovins, de chèvres et de porcs clonés. Elle estime que le lait et la viande issus de ces animaux n’est pas différent des produits provenant d’animaux « normaux ». Cette décision ouvre la voie à leur commercialisation à l’avenir.

Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du

Les autorités américaines ont demandé aux producteurs d’attendre encore un peu avant de mettre sur le marché des produits issus d’animaux clonés. A terme, ils pourront être vendus sans que rien, sur l’étiquette, ne précise que les animaux en question n’ont pas été conçus de façon conventionnelle.

Cela dit, on estime qu’il faudra trois à cinq ans avant que ces marchandises n’apparaissent sur les rayons des supermarchés. Et encore, de façon indirecte.

Pour le moment, en effet, à 17 000 dollars la vache clonée, et à 4 000 dollars le cochon, les producteurs n’ont aucun intérêt à vendre la viande, ça ferait cher du steack ou de la tranche de jambon.

Ce que les éleveurs prévoient de faire, c’est de cloner leurs meilleurs reproducteurs. Ils commercialiseraient donc, non la viande des taureaux ou des porcs, mais leur semence, ce qui permettrait de multiplier la descendance.

Comme le faisait remarquer un fermier au Los Angeles Times, personne ne se préoccupe aujourd’hui de savoir s’il achète la viande d’un animal conçu par insémination artificielle, les gens ne se demanderont pas non plus s’ils achètent des produits issus d’un animal conçu grâce à du sperme de clone.

Quoi qu’il en soit, les consommateurs ont le temps de voir venir. Les laboratoires ne prévoient pas de produire plus de 1 000 animaux par an dans les cinq ans à venir.