Article publié le 02/02/2008 Dernière mise à jour le 03/02/2008 à 00:17 TU
Avec notre correspondant en Egypte
En clair, cela signifie que le Hamas ne va plus passer cent ans à percer de nouvelles brèches dans la frontière maintenant que les autorités égyptiennes ont colmaté celles qui avaient été faites il y a une dizaine de jours.
Toutefois, cela ne résout pas le problème de la présence des forces de l'autorité palestinienne, du rôle des observateurs européens, et des caméras de surveillance israéliennes.
Quarante-huit heures de discussions entre le Hamas et les autorités égyptiennes n'ont pas permis de parvenir à un accord sur ces questions. Sur le terrain, les Palestiniens continuent à traverser la frontière.Ils le font toutefois à partir du port terrestre de Rafah et non plus à travers les points de passage sauvage.
De plus, le flux a nettement diminué : du raz-de-marée de départ, on en est actuellement aux vaguelettes. Deux raisons : les Egyptiens bloquent les véhicules palestiniens et surtout il n'y a plus grand chose à acheter à Rafah et à Al-Arich. Les camions d'approvisionnement sont bloqués par les autorités égyptiennes sur les points de traversée du canal de Suez.