Article publié le 05/02/2008 Dernière mise à jour le 05/02/2008 à 04:04 TU
Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet
Avec la victoire en Serbie du pro-européen Boris Tadic, les 27 peuvent désormais prendre des décisions sur le Kosovo sans avoir à craindre d’éventuelles répercutions sur l’électorat nationaliste serbe.
Les ambassadeurs représentants les Etats membres à Bruxelles ont ainsi pu donner le feu vert des capitales à l’envoie de la future mission européenne au Kosovo. Cette mission comptera entre 1 800 et 2 000 personnes, policiers et magistrats. Elle aura pour tâche d’encadrer et de surveiller l’administration du Kosovo une fois proclamée l’indépendance.
Une indépendance qui paraît pour la majorité des Etats membres inéluctable même si Chypre n’a pas voté en faveur de cette mission.
La présence de mouvements irrédentistes ou autonomistes rend l’indépendance de la province albanophone peu supportable pour plusieurs Etats européens, outre Chypre, il faut aussi citer la Grèce, l’Espagne, la Bulgarie, la Roumanie et la Slovaquie. Mais même si ces pays ne voient pas d’un très bon œil l’émergence d’un futur micro-Etat en Europe, ils ne peuvent que reconnaître la nécessité d’encadrer ces premiers pas.
Le calendrier n’a pas été fixé pour le déploiement de la mission sur le terrain, ce devrait être chose faite lors du conseil des ministres des Affaires étrangères le 18 février prochain.
30/01/2008 à 14:17 TU