Article publié le 09/02/2008 Dernière mise à jour le 09/02/2008 à 20:00 TU
L’amarrage de la navette Atlantis à la Station spatiale internationale (ISS) s’est donc déroulé samedi 9 février sans problème particulier. Si bien qu’une dizaine d’astronautes – dont le Français Léopold Eyharts et l’Allemand Hans Schlegel – tournent actuellement autour de la terre à près de 340 kilomètres d’altitude à l’intérieur de ce vaste complexe orbital. La mission de ce 121e vol de navette va donc pouvoir réellement commencer, qui va faire de l’Europe une copropriétaire à part entière de l’ISS.
Prise de vue vidéo de la NASA de la navette spaciale américaine Atlantis qui s'approche de la station spaciale internationale, le 9 février 2008.
(Photo : AFP)
Lorsque la navette s’est amarrée à l’ISS, ses portes de soute étaient bien entendu totalement ouvertes. Et les images prises depuis la station ont permis de découvrir le module européen Columbus emmailloté, parfaitement fixé dans la soute d’Atlantis.
C’est lui qui va être, dans les prochaines heures, dans les prochains jours, l’objet de toutes les attentions des spationautes chargés de l’extraire de son cocon et de le transférer vers son point d’ancrage à la station, ce fameux Node 2, un nœud de jonction construit par l’Européen Thales Alenia Space et fixé à l’ISS lors de la récente mission de navette, en octobre 2007.
C’est d’ailleurs sur ce Node 2 que sera fixé le module scientifique japonais Kibo au printemps de cette année.
En tout cas, au cours de la semaine qui va suivre, trois sorties extra-véhiculaires de six heures et demie chacune sont programmées pour mener à bien cette manœuvre qui impliquera les fameux bras robotiques canadiens, véritables grues indispensables à la construction de la station.
Et ce sera le Français Léopold Eyharts qui aura la casquette de chef de chantier dans la mesure où il aura la lourde responsabilité de l’amarrage de Columbus à l’ISS.
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