par RFI
Article publié le 12/02/2008 Dernière mise à jour le 12/02/2008 à 18:08 TU
L'équipage de la navette spatiale américaine Atlantis lors de l'amarrage du laboratoire scientifique européen Colombus à la Station spatiale internationale, ISS, le 11 février 2008.
(Photo : Reuters)
Imaginez un autobus rutilant capturé en douceur sur un parking par une grue aux doigts de fée, et emporté dans les airs pour être délicatement déposé quelques mètres plus loin sur un autre emplacement !
C’est un peu ce qui s’est passé voici quelques heures à 340 km d’altitude au-dessus de nos têtes lorsque le bras robotique de la station spatiale internationale a agrippé le module européen Columbus dans la soute de la navette Atlantis et l’a présenté ensuite au centimètre près devant le sas d’amarrage du NODE 2, ce nœud de jonction entre le module et l’ISS.
Aujourd’hui, l’Europe dispose de son pavillon-laboratoire dans l’espace, ce qui fait donc d’elle une co-propriétaire de la station spatiale internationale. Un pavillon au sein duquel ses chercheurs pourront réaliser bientôt des centaines d’expériences en microgravité dans des disciplines aussi variées que la physique des fluides, les biotechnologies, l’impact du rayonnement solaire sur les cellules vivantes et les réactions du corps humain à la vie en microgravité.
Autant de connaissances absolument indispensables pour pouvoir, demain, se lancer à la conquête de Mars et du système solaire.
Ancien astronaute, directeur adjoint chargé de la prospective au CNES de Touliouse.
« A travers ce grand laboratoire Colombus, les Européens sont maintenant réellement partie prenante du programme de la Station internationale. »
Ancien astronaute, directeur adjoint chargé de la prospective au CNES de Touliouse.
« A travers ce grand laboratoire Colombus, les Européens sont maintenant réellement partie prenante du programme de la Station internationale. »
12/02/2008 par Frédérique Genot