Article publié le 14/02/2008 Dernière mise à jour le 14/02/2008 à 13:57 TU
Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet
Comme le résume aujourd’hui un éditorialiste du quotidien Maariv, l'élimination d'Imad Moughnieh est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle pour Israël. Une bonne parce que l'homme, décrit comme un « méga-terroriste », comme le responsable des opérations armées extérieures du Hezbollah, était un ennemi public N°1 pour l'Etat hébreu.
Mais c'est aussi une mauvaise nouvelle, car il y aura un prix à payer. Le Hezbollah a prévenu hier qu'il appliquera la loi du talion: « Œil pour œil, un homme pour un homme, un dirigeant pour un dirigeant ». Les analystes israéliens sont tous convaincus que la revanche viendra, que ce n'est qu'une question de temps.
Certains s'avancent et précisent que la réplique arrivera seulement après les 40 jours de deuil. D'autres se contentent de rappeler qu'il faudra du temps au Hezbollah pour monter une grosse opération de représailles.
Assassiner Moughnieh en plein cœur de Damas, c'est un peu comme si une organisation avait réussit à éliminer le président Shimon Perez à Tel Aviv commente encore l'éditorialiste de Maariv. C'est un coup plus que sévère pour le Hezbollah, Damas et Téhéran. A la motivation syrienne et iranienne, s'ajoute donc désormais l'humiliation du Hezbollah. Autant de raisons, conclu l'éditorialiste, de descendre aux abris.
L'un des hauts responsables du Hezbollah
« Imad Moughnieh était le chef suprême de la branche militaire du Hezbollah. »