Article publié le 26/02/2008 Dernière mise à jour le 26/02/2008 à 14:06 TU
Sur le papier, l’avenant signé à Dakar vise d’abord à organiser davantage, voire à faciliter l’immigration légale. La liste des bénéficiaires des visas de circulation de longue durée est élargie : elle concernait déjà les hommes d’affaires, intellectuels, scientifiques, commerçants, sportifs de haut niveau et artistes, elle s’applique désormais aux personnes devant recevoir des soins médicaux en France.
L’autre nouveauté, c’est une liste de 108 métiers désormais ouverts aux ressortissant sénégalais en fonction des besoins en main d’œuvre du marché du travail français. S'ajoutent aussi des facilités supplémentaires pour les étudiants, et l’accès à trois types de cartes de séjour spécifiques pour les professionnels amenés à faire des aller-retour entre les deux pays.
En ce qui concerne la lutte contre l’immigration clandestine, le principe d’une étroite coopération avec Dakar est réaffirmé, avec un accent mis sur l’aide au retour volontaire.
Et puis Brice Hortefeux a fait un geste en direction d’Abdoulaye Wade : il a annoncé que le projet de loi sur la possibilité de tests ADN dans le cadre du regroupement familial, très critiqué par le président sénégalais, ne s’appliquerait pas à son pays, selon le ministre notamment parce que l’état civil sénégalais fonctionne bien.
A écouter
Ministre sénégalais de l'immigration
« Pour les étudiants, le visa pourra leur servir de carte de séjour pendant 1 an. Pour la migration légale, une liste de 108 métiers a été ouverte,... ».
26/02/2008 par Christophe Champin
Ministre français de l'Immigration
« Concernant le Sénégal, les tests ADN pour le regroupement familial ne s'appliqueront pas pour deux raisons : d'abord le Sénégal ne les pratique avec aucun autre pays, et ensuite la modernisation et la sécurisation de l'Etat civil sénégalais ne justifient pas l'emploi de ces tests ».
26/02/2008 par Christophe Champin
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