par RFI
Article publié le 02/03/2008 Dernière mise à jour le 02/03/2008 à 08:29 TU
Joseph Kony, le leader ougandais du mouvement rebelle LRA, l'Armée de résistance du seigneur.
(Photo : AFP)
«Je ne peux pas négocier avec des menteurs et des voleurs», s'est emporté le chef de la délégation rebelle, quelques heures après avoir signé un accord de désarmement et de démobilisation avec le gouvernement ougandais.
En disant ces mots, David Matsanga a brusquement quitté, avec l'ensemble de sa délégation, la cérémonie présidée par le vice-président du Soudan et l'ancien président du Mozambique qui ont dirigé les pourparlers.
La délégation rebelle réagissait ainsi au refus du gouvernement ougandais d'écrire officiellement au Conseil de sécurité des Nations unies et à la Cour pénale internationale pour leur demander de lever les poursuites pénales engagées à l'encontre du chef de l'Armée de résistance du Seigneur, Joseph Kony, et de trois de ses complices, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
«Permettez-moi de vous dire que Kony ne signera pas, tant que la Cour pénale internationale n'abandonnera pas ses poursuites», a pris le temps de préciser Matsanga avant de quitter la salle.
Mais le gouvernement ougandais se veut confiant. Il reste à savoir si l'accord sera signé en fin de semaine, comme le souhaite le gouvernement, ou plus tard.
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