France /Allemagne

Compromis sur le projet d’Union méditerranéenne

Article publié le 04/03/2008 Dernière mise à jour le 04/03/2008 à 03:38 TU

L'arrivée de Nicolas Sarkozy et d'Angela Merkel au Salon international des technologies de l'information, CeBit.
(Photo : Reuters)

La rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, à Hanovre ce lundi, a débouché sur l'annonce d'un compromis franco-allemand sur le projet d'Union méditerranéenne. Un projet soutenu par le président français mais qui n'avait, jusqu'à présent, pas les faveurs de la chancelière allemande. Ce projet sera soumis aux 25 autres pays membres de l'Union européenne.

Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibault

Lundi matin encore, l’hebdomadaire Der Spiegel titrait sur les provocations françaises évoquant les diverses dissensions perturbant les relations franco-allemandes.

Le projet d’Union de la Méditerranée voulu par Nicolas Sarkozy figurerait en tête des sujets qui fâchent. L’Allemagne critiquait une initiative qui n’impliquerait pas l’ensemble des pays européens. Et les commentaires négatifs sur les relations franco-allemandes, l’annulation à court terme par Paris de deux rendez-vous bilatéraux obligeaient Paris et Berlin à prouver au-delà des phrases convenues leur bonne volonté.

Angela Merkel et Nicolas Sarkozy qui inauguraient ensemble la grande foire du CeBit (Salon international des technologies de l'information) de Hanovre, où la France est cette année l’invité d’honneur, se sont envoyés des fleurs avant d’annoncer au terme d’un dîner commun qu’ils étaient parvenus à un compromis en faveur d’une Union pour la Méditerranée.

Les détails sont encore flous mais la chancelière a souligné qu’il s’agissait d’un projet de l’Union européenne ce qui semble laisser penser que Paris a fait des concessions à Berlin. Une proposition franco-allemande doit être faite au prochain Conseil européen dès la semaine prochaine.