Article publié le 04/03/2008 Dernière mise à jour le 05/03/2008 à 15:30 TU
Avec notre correspondante à Caracas, Angèle Savino
« Le conflit colombien est devenu une menace pour les pays de la région », a lancé le ministre des Affaires étrangères Nicolas Maduro, non seulement pour justifier la décision d'expulsion de l'ambassadeur de Colombie, mais aussi celle d'Hugo Chavez d'envoyer 10 bataillons à la frontière.
Pour le ministre, ce déploiement répond à une mesure de prévention d'un conflit. « Le bombardement en Equateur est une provocation militaire qui devait avoir lieu au Venezuela », a affirmé Nicolas Maduro.
Selon le chef de la diplomatie, les informations de l'ordinateur de Raul Reyes, ont été trafiquées, « ces ordinateurs sont devenus des fabriques de mensonges », a-t-il ironisé. Mais le ministre des Affaires étrangères ne s'est pas étendu sur la question, il en a laissé le soin au ministre de l'Intérieur et coordinateur de la mission de libération des six otages.
Ramon Rodriguez a confirmé, à l'instar de son homologue équatorien, avoir eu des contacts avec le commandement des FARC : « Ils disent de moi que je suis un interlocuteur. Bien sûr que je le suis. Comment pense-t-on que l'on peut obtenir la libération d'otages ? », a-t-il déclaré.
Ramon Rodriguez a d'ailleurs expliqué qu’il a été plusieurs fois sur le point d'obtenir la libération d'Ingrid Betancourt.
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