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Europe/Méditerranée

Le projet de l’Union pour la Méditerranée est approuvé

Article publié le 14/03/2008 Dernière mise à jour le 14/03/2008 à 17:21 TU

Les 27 dirigeants européens réunis en sommet à Bruxelles ont approuvé jeudi soir l'idée lancée par le président français, Nicolas Sarkozy. Les ambitions ont tout de même été revues à la baisse. L'objectif reste de renforcer la coopération entre l'Union européenne et ses voisins du Sud, du Maroc à la Turquie.

La Mer Méditerranée.(Carte : S. Borelva/RFI)

La Mer Méditerranée.
(Carte : S. Borelva/RFI)

Avec notre envoyée spéciale à Bruxelles, Heike Schmidt

Pour le président Nicolas Sarkozy, c’est une belle image de l’entente franco-allemande qui restera de la soirée. Les deux pays, d’abord divisés sur le sujet de l’Union pour la Méditerranée, ont, à ses yeux, non seulement réussi à trouver un compromis, mais également à rassembler leurs 25 partenaires autour de l'idée d’un dialogue plus intensif avec les voisins du Sud de l’Union européenne, du Maroc jusqu’à la Turquie.

Les partenaires que l’on disait plutôt réticents à l’idée de créer une nouvelle structure se sont finalement joints avec un grand enthousiasme et à l’unanimité à cette idée d’une coopération plus étroite, s’est félicité Nicolas Sarkozy dans la nuit.  

Nicolas Sarkozy

Président français

« C’est une très bonne nouvelle chacun d’ailleurs ayant convenu que dans cette Mediterranée, il fallait apprendre à faire la paix à se rassembler autour de projets ».

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14/03/2008 par Heike Schmidt

Le président français veut que cette union mette sur les rails des projets très concrets, comme par exemple un programme Erasmus pour les étudiants de la Méditerranée, une politique énergétique pour le Nord et le Sud ou encore la dépollution de la mer, et tout cela serait financé par les fonds qui existent déjà.

Nicolas Sarkozy

Président français

« On ne se rassemblait pas sur des projets précis et là on va se faire une feuille de route sur des projets précis ».

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14/03/2008 par Heike Schmidt

En tout cas, Nicolas Sarkozy ne voit aucun problème de financement et c’est tant mieux car plusieurs pays ont clairement fait comprendre qu’ils ne comptent pas dépenser un euro de plus que ce qui est déjà prévu pour la région.

Toutefois le président français veut croire à une nouvelle volonté, un nouvel élan des Vingt-Sept fondé sur la même analyse : c’est dans la région de la Méditerranée que se joue une carte majeure.