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Mali / Autriche

Otages : premiers contacts établis

par  RFI

Article publié le 16/03/2008 Dernière mise à jour le 17/03/2008 à 01:28 TU

Wolfgang Ebner (centre) et Andrea Kloiber, sur&nbsp;une vidéo transmise par les ravisseurs à <em>SITE Intelligence Group</em>.(Photo : AFP)

Wolfgang Ebner (centre) et Andrea Kloiber, sur une vidéo transmise par les ravisseurs à SITE Intelligence Group.
(Photo : AFP)

C'est ce dimanche, à minuit, qu'expire l'ultimatum fixé par les ravisseurs des deux touristes autrichiens, Wolfgang Ebner et Andrea Kloiber enlevés en Tunisie le 22 février, puis, peut-être, transférés à 150 kilomètres de Kidal une ville du Nord-Mali, dans une région frontalière de l'Algérie. Les infortunés Autrichiens sont aux mains de radicaux islamistes de la mouvance d'al-Qaïda pour le Maghreb, l'ex-mouvement algérien du groupe salafiste pour le combat et la prédication, GSPC.

L’émissaire autrichien poursuit son séjour à Bamako et de ses premiers contacts, il n’a toujours pas acquis la certitude que les deux otages se trouvent sur le territoire malien. En revanche, d’après nos informations auprès d'intermédiaires, les ravisseurs sont en contact avec le gouvernement autrichien.

Deux messages seraient même déjà parvenus à Vienne. Ainsi, il y aurait une garantie : ce dimanche à minuit, à la fin de l’ultimatum lancé par les ravisseurs, la vie des otages ne serait pas en danger, question de donner un peu plus de temps pour les négociations.

Ensuite, on parle désormais de plus en plus ouvertement de demande de rançon. Pour faire avancer les choses, des notables du nord ont été sollicités. Ils connaissent bien la zone et ils savent que si finalement les otages et leurs ravisseurs étaient localisés au Mali, il y a des chances pour qu’on les retrouve, soit au nord-ouest, là où règne quelque peu en maître un certain Mokhtar Ben Mokhtar, islamiste et trafiquant algérien.

Mais si c’est au nord-est, à la frontière avec l’Algérie que l’on retrouve finalement les otages, ils seront alors dans la zone d’action d’islamistes algériens restés fidèles à Abderrezak, dit El Para, ex-numéro 2 du GSPC, aujourd’hui en prison à Alger.