Article publié le 27/03/2008 Dernière mise à jour le 28/03/2008 à 00:41 TU
Nicolas Sarkozy (d), et Gordon Brown pendant le sommet bilatéral franco-britannique dans l'enceinte du stade d'Arsenal, dans le nord de Londres, jeudi 27 mars 2008.
(Photo : Reuters)
Avec notre envoyée spéciale à Londres, Véronique Rigolet
Illustration de cette nouvelle fraternité franco-britannique : Gordon Brown et Nicolas Sarkozy ont passé en revue l'ensemble des grands dossiers internationaux pour mieux se féliciter de leurs larges convergences de vues.
Sur l'Afghanistan tout d'abord, le président Sarkozy a confirmé, sans le chiffrer, l'envoi de renforts français et a martelé à l'unisson avec son hôte britannique qu'il fallait une nouvelle stratégie en Afghanistan, que la victoire ne pouvait pas être que militaire. C'est ce qu'ils diront tous les deux, la semaine prochaine au sommet de l'OTAN.
Convergence de vues également sur le Tibet. Les deux dirigeants ont adressé le même message de fermeté à Pékin pour que cessent les violences et que les autorités chinoises engagent un dialogue avec le Dalaï Lama.
Enfin, au niveau européen, le Premier ministre britannique a accepté l'offre faite par Nicolas Sarkozy d'être associé à la présidence française de l'Union. La Grande-Bretagne soutiendra la France pour la mise en oeuvre d'un pacte de lutte contre l'immigration illégale, pour plus de transparence sur les marchés financiers ou bien encore pour lutter contre le réchauffement climatique.
Conclusion de Gordon Brown: c'est plus qu'une « entente amicale » entre Paris et Londres; c'est une « entente formidable ».A écouter
Sur le renforcement de la présence militaire française en Afghanistan
« Il faut une stratégie car, comme Gordon Brown, je pense que la victoire en Afghanistan ne peut pas être que militaire. »
27/03/2008 par Véronique Rigolet
28/03/2008 à 00:25 TU
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