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Royaume-Uni / Guinée équatoriale

Mandat d'arrêt international contre Mark Thatcher

par  RFI

Article publié le 30/03/2008 Dernière mise à jour le 30/03/2008 à 05:45 TU

 Mark Thatcher (à droite).(Photo : AFP)

Mark Thatcher (à droite).
(Photo : AFP)

Quatre ans après le coup d'Etat avorté de 2004 contre les autorités de Malabo, la Guinée équatoriale a lancé un mandat d'arrêt international contre Mark Thatcher, le fils de l'ex-Premier ministre britannique, Margaret Thatcher. Le procureur général équato-guinéen est plus que jamais convaincu que l’homme d’affaires britannique est l'un des instigateurs de cette tentative de putsch. Mark Thatcher, 54 ans, avait déjà été condamné dans cette même affaire en janvier 2005 par la justice sud-africaine à une lourde amende et à quatre ans de prison avec sursis pour tentative de financement d'activités mercenaires.

Le coup d'Etat manqué de Malabo revient donc hanter Sir Mark 4 ans après, alors que le fils de l'ex-Dame de fer s'employait depuis à se faire oublier sur la Costa del Sol espagnole.

Il faut dire que son implication avait défrayé la chronique et obligé Margaret Thatcher à payer une caution de quelque 210 000 euros pour éviter la prison à son fils avant son procès.

Par la suite, Mark Thatcher avait été condamné en janvier 2005 par la justice sud-africaine à 4 ans de prison avec sursis et à une très lourde amende pour tentative de financement d'activités mercenaires. Une peine réduite après qu'il eu accepté de plaider coupable, même si plus tard Mark Thatcher a nié toute implication dans la tentative de coup d'Etat.

Encore aujourd'hui l'ancien homme d'affaires met au défi la Guinée équatoriale de réussir à obtenir son extradition. Depuis la station balnéaire espagnole de Puerto Banus, il a assuré au quotidien britannique Daily Telegraph ne pas être inquiet car pour lui l'affaire est close.

Il n'empêche cela met encore une fois dans l'embarras Margaret Thatcher, âgée et affaiblie par des ennuis de santé, car Sir Mark a de longue date été un fils turbulent, à tel point qu'en 1986 lorsqu'il avait demandé au porte-parole de sa mère ce qu'il pouvait faire pour l'aider à sa réélection, il s'était vu répondre : « exilez-vous ».