Article publié le 30/03/2008 Dernière mise à jour le 30/03/2008 à 19:42 TU
Le symbole des jeux 2008 a été remis dimanche à Athènes aux organisateurs des JO de Pékin au cours d'une cérémonie que n'ont pas réussi à perturber quelques manifestants hostiles au régime chinois. Les autorités avaient entouré le périple de la flamme en Grèce d'un dispositif policier très important.
De notre correspondante à Athènes, Corinne Valois
La flamme olympique a été remise à Liu Qi (G), le président du comité olympique chinois par Minos Kyriakou, le président du Comité olympique hellénique, lors d’une cérémonie à Athènes, le 30 mars 2008.
(Photo : Reuters)
Dans le stade antique d’Athènes reconstruit pour les jeux de 1896, pratiquement vide, la flamme d’Olympie est arrivée depuis l’Acropole où elle a passé la nuit entourée de mesures de sécurité draconiennes.
Au cours d’une brève cérémonie de 30 minutes, suivie par un petit public d’officiels triés sur le volet, après avoir été transportée dans toute la Grèce, le symbole des jeux a été remis au président du comité d’organisation de Pékin.
Un voyage de 130 jours
Peu avant, devant le stade de Marbre, à côté d’un groupe de Chinois et de leur banderole « Un monde, un rêve », une dizaine de personnes scandaient « Sauvez le Tibet ! » et brandissaient des panneaux demandant l’arrêt du génocide au Tibet.
Ces manifestants ont tenté de briser le mur infranchissable de policiers au moment où le dernier porteur de la flamme, la championne olympique de saut en longueur Hrysopiyi Devetzi entrait visiblement très émue dans le stade.
La flamme allumée en début de semaine sur le site antique d’Olympie arrivera ce lundi à Pékin, d’où elle commencera un voyage de 130 jours à travers les cinq continents, jusqu’à son retour dans la capitale chinoise pour la cérémonie d’ouverture des 29ème Jeux olympiques d’été de l’époque moderne, le 8 août prochain.
«Pékin tient à verrouiller le Tibet dans tous les sens du terme, après le quadrillage militaire, les opérations de police spectaculaires.»
A écouter
porteur de la flamme aux JO de Sydney
« Dès l’instant où la flamme arrive dans la ville hôte, ça confirme que les jeux ne sont pas loin (…) ça fait monter l’engouement ».
30/03/2008