par RFI
Article publié le 11/04/2008 Dernière mise à jour le 11/04/2008 à 07:14 TU
Marouf ould Haiba, visage cagoulé, lors de son arrestation à Nouakchott, le 10 avril 2008.
(Photo : AFP)
C’est déguisé en femme que Marouf ould Haiba, a été arrêté par la police dans le quartier populaire d’Arafat à l’est de la capitale. Repéré par un policier de la garde, il aurait été interpellé au moment où il cherchait à monter dans un taxi.
Une source gouvernementale précise que le suspect portait le voile noir intégral des femmes islamistes, un vêtement très peu prisé des Mauritaniennes, adeptes des voiles légers et colorés.
En fuite depuis le 24 décembre, Marouf ould Haiba, est présenté comme le tireur de la tuerie d’Aleg, même si Sidi ould Sidna, qui s’est échappé il y a huit jours du Palais de justice de Nouakchott, avait avoué avoir lui-même ouvert le feu sur les 5 touristes français.
Soulagement pour les Nouakchottois
Originaire de la région du Brakna, ould Haiba n’a jamais été arrêté pour appartenance à une organisation terroriste avant le meurtre d’Aleg, il était plutôt connu des services de police pour des faits de banditisme et notamment de trafics de voitures volées.
Après l’assaut manqué de lundi contre une maison du nord de la ville où s’étaient retranchés des terroristes présumés et après la bavure policière de mercredi qui a coûté la vie à un jeune étudiant en théologie, l’arrestation de Marouf ould Haiba, est vécue comme un soulagement par les Nouakchottois.
Pour la police, c’est la mise en place des nouvelles mesures de communication comme les numéros verts et autres récompenses qui commencent à porter leurs fruits.
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