par RFI
Article publié le 15/04/2008 Dernière mise à jour le 15/04/2008 à 02:30 TU
Patrick Marchesseau, capitaine du voilier de luxe «Ponant» et ex-otage, à son arrivée à l'aéroport d'Orly, le 14 avril 2008.
(Photo : AFP)
Reportage
« Bronzé, le sourire au lèvres, et la main dans la main de sa femme, le capitaine du Ponant, Patrick Marchesseau se détend enfin...»
Les ex-otages du Ponant, le voilier français retenu pendant une semaine par des pirates somaliens ont atterri aux alentours de 19h30 à l’aéroport parisien d’Orly, où ils ont été accueillis par le président Nicolas Sarkozy et le ministre de la Défense Hervé Morin.
Capitaine du «Ponant» et ex-otage
« Il y a eu une période de tension, des tirs d'armes à feu à bord mais on a toujours cru que l'on s'en tirerait bien. »
Ouverture d'une enquête judiciaire
Le parquet de Paris a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête préliminaire pour détournement de navire, arrestation et séquestration en bande organisée, à la suite du détournement du voilier de luxe Ponant au large de la Somalie.
Les autorités françaises entendent traduire en justice sur leur territoire les six pirates capturés vendredi en Somalie par les forces spéciales françaises, après la remise d'une rançon pour la libération de 30 otages du voilier de luxe français.
Lundi matin, le ministre des Affaires étrangères français Bernard Kouchner avait indiqué que Paris n'était « pas encore très sûr » d'avoir l'accord de Mogadiscio pour juger en France les six pirates capturés.
Maître Patrick Simon, avocat à la Cour de Paris et président de l’association française du droit maritime estime qu'un accord n'est pas nécessaire. Selon lui, la justice française est compétente dans cette affaire.Avocat à la Cour de Paris et président de l’Association française du droit maritime
« Le fait qu'il y ait des victimes françaises (...), le fait que le navire soit sous pavillon français, sont deux critères qui permettent de déclarer les juridictions françaises compétentes. »
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