Article publié le 17/04/2008 Dernière mise à jour le 16/04/2008 à 22:59 TU
Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
Tous les efforts sont bons pour tenter de résoudre la crise de Gaza. Un principe que l'Egypte, préoccupée par les menaces de débordements à sa frontière avec le territoire palestinien, a appliqué en décidant d'accueillir l'ancien président américain Jimmy Carter et une délégation du Hamas. Une rencontre déjà empêchée par Israël qui avait interdit au prix Nobel de la paix de se rendre à Gaza pour y rencontrer les représentants de ce que l'Etat hébreux considère comme un mouvement terroriste.
Le Caire espère qu'une rencontre Carter-Hamas rendra le mouvement islamiste plus ouvert au dialogue. De quoi permettre de trouver une solution au casse-tête du point de passage de Rafah, que le Hamas menace régulièrement de forcer.
Le fait que Jimmy Carter rencontre également à Damas Khaled Mechaal, le chef du Hamas en exil, est considéré comme un bon pas, en vue d'entraîner le mouvement islamiste sur la voie du dialogue. Un optimisme dû au fait que Jimmy Carter avait réussi en 1979, à Camp David, à convaincre Egyptiens et Israéliens de signer des accords de paix.
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